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Auction archive: Lot number 12

Francisco de GOYA y LUCIENTES 1746-1828 [La Tauromachie

Estimate
€100,000 - €150,000
ca. US$118,722 - US$178,084
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 12

Francisco de GOYA y LUCIENTES 1746-1828 [La Tauromachie

Estimate
€100,000 - €150,000
ca. US$118,722 - US$178,084
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Francisco de GOYA y LUCIENTES 1746-1828 [La Tauromachie] Madrid, 1816. In-folio oblong de 34 f. (table titrée et 33 planches de 320 x 420 mm), demi-chagrin bleu nuit, dos lisse muet orné d'un décor doré à petits fers, plats de papier chagriné bleu sombre (reliure du milieu du XIXe siècle). SUITE COMPLETE DES 33 EAUX-FORTES DE LA CELEBRE TAUROMACHIE DE FRANCISCO DE GOYA Y LUCIENTES, la plus rare de ses quatre grandes séries d'estampes. Cette suite ne fut connue sous l'intitulé La Tauromachie qu'à partir de l'édition posthume parue en 1876 chez Loizelet à Paris. Son titre d'origine, inscrit au-dessus de la table des planches imprimée en tête, était beaucoup plus complet : Treinta y tres estampas que representan diferentes suertes y actitudes del arte de lidiar les Toros, inventadas y grabadas al agua fuerte en Madrid por Don Francisco de Goya y Lucientes. Grand amateur de tauromachie, ayant lui-même toréé dans sa jeunesse, Goya mena un long travail préparatoire en 1815-1816 pour réaliser cette cette superbe suite dans laquelle il met notamment en scène les prouesses de son ami Pedro Romero et la mort de Pepe Hillo, le 11 mai 1801, qu'Eugène Delacroix évoque dans son Journal. Cette œuvre fut véritablement redécouverte au XXe siècle par les critiques et les artistes, et notamment par Pablo Picasso qui trouva chez celui qu'on avait surnommé "Don Francisco de los Toros" une grande source d'inspiration pour sa propre Tauromaquia publiée en 1959. EXEMPLAIRE DE LA PREMIERE EDITION, TIREE EN 1816 A PETIT NOMBRE ("The edition appears to have been very small", Harris, p. 307), comprenant la table titrée sur papier vergé (filigrane "Bartolome Mongelos") et les 33 eaux-fortes, numérotées dans le cuivre en haut à droite, sur papier vergé (le filigrane "Morato" est très lisible sur les planches 5, 9, 12, 13, 15, 16, 17, 18, 20, 22, 24, 27, 29 et 33, mais on le devine sur plusieurs autres). "This edition is the only one in which the full qualities of the plates can be appreciated. The impressions are extremely fine and are all clea-wiped" (Harris, p. 307). Notre exemplaire provient du cabinet d'André Marie Le Caron, baron de Fleury (1863-1946), historien de la vénerie. Bibliophile averti, il avait lui-même illustré de dessins et d'aquarelles plusieurs livres de sa bibliothèque. Les collections de dessins, tableaux - dont un célèbre autoportrait de Ducreux - objets d'art et livres qu'il avait réuni avec son épouse - la dernière fille du duc de Maillé et petite-nièce de la célèbre comtesse de Boigne - conservées notamment dans leur hôtel de la rue Pomereu, furent dispersées en octobre et novembre 1941, deux ans après la mort de la baronne. Papier légèrement gondolé. Quelques rousseurs et petites taches. Quelques petites épidermures au verso de plusieurs planches. Quelques plis pincés. Déchirure de 1 cm de long, sans manque, dans le bord extérieur de la marge supérieure de la planche 21. Reliure légèrement frottée avec quelques épidermures. Nous remercions Sylvie Collignon de son aimable concours. Provenance : Baron de Fleury (ex-libris armorié ; vente à Paris, les 13-14 novembre 1941, n° 27) Bibliographie : T. Harris, Goya : engravings and lithographs, 1983, II, p. 305 sqq.

Auction archive: Lot number 12
Auction:
Datum:
4 Dec 2017
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Francisco de GOYA y LUCIENTES 1746-1828 [La Tauromachie] Madrid, 1816. In-folio oblong de 34 f. (table titrée et 33 planches de 320 x 420 mm), demi-chagrin bleu nuit, dos lisse muet orné d'un décor doré à petits fers, plats de papier chagriné bleu sombre (reliure du milieu du XIXe siècle). SUITE COMPLETE DES 33 EAUX-FORTES DE LA CELEBRE TAUROMACHIE DE FRANCISCO DE GOYA Y LUCIENTES, la plus rare de ses quatre grandes séries d'estampes. Cette suite ne fut connue sous l'intitulé La Tauromachie qu'à partir de l'édition posthume parue en 1876 chez Loizelet à Paris. Son titre d'origine, inscrit au-dessus de la table des planches imprimée en tête, était beaucoup plus complet : Treinta y tres estampas que representan diferentes suertes y actitudes del arte de lidiar les Toros, inventadas y grabadas al agua fuerte en Madrid por Don Francisco de Goya y Lucientes. Grand amateur de tauromachie, ayant lui-même toréé dans sa jeunesse, Goya mena un long travail préparatoire en 1815-1816 pour réaliser cette cette superbe suite dans laquelle il met notamment en scène les prouesses de son ami Pedro Romero et la mort de Pepe Hillo, le 11 mai 1801, qu'Eugène Delacroix évoque dans son Journal. Cette œuvre fut véritablement redécouverte au XXe siècle par les critiques et les artistes, et notamment par Pablo Picasso qui trouva chez celui qu'on avait surnommé "Don Francisco de los Toros" une grande source d'inspiration pour sa propre Tauromaquia publiée en 1959. EXEMPLAIRE DE LA PREMIERE EDITION, TIREE EN 1816 A PETIT NOMBRE ("The edition appears to have been very small", Harris, p. 307), comprenant la table titrée sur papier vergé (filigrane "Bartolome Mongelos") et les 33 eaux-fortes, numérotées dans le cuivre en haut à droite, sur papier vergé (le filigrane "Morato" est très lisible sur les planches 5, 9, 12, 13, 15, 16, 17, 18, 20, 22, 24, 27, 29 et 33, mais on le devine sur plusieurs autres). "This edition is the only one in which the full qualities of the plates can be appreciated. The impressions are extremely fine and are all clea-wiped" (Harris, p. 307). Notre exemplaire provient du cabinet d'André Marie Le Caron, baron de Fleury (1863-1946), historien de la vénerie. Bibliophile averti, il avait lui-même illustré de dessins et d'aquarelles plusieurs livres de sa bibliothèque. Les collections de dessins, tableaux - dont un célèbre autoportrait de Ducreux - objets d'art et livres qu'il avait réuni avec son épouse - la dernière fille du duc de Maillé et petite-nièce de la célèbre comtesse de Boigne - conservées notamment dans leur hôtel de la rue Pomereu, furent dispersées en octobre et novembre 1941, deux ans après la mort de la baronne. Papier légèrement gondolé. Quelques rousseurs et petites taches. Quelques petites épidermures au verso de plusieurs planches. Quelques plis pincés. Déchirure de 1 cm de long, sans manque, dans le bord extérieur de la marge supérieure de la planche 21. Reliure légèrement frottée avec quelques épidermures. Nous remercions Sylvie Collignon de son aimable concours. Provenance : Baron de Fleury (ex-libris armorié ; vente à Paris, les 13-14 novembre 1941, n° 27) Bibliographie : T. Harris, Goya : engravings and lithographs, 1983, II, p. 305 sqq.

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Datum:
4 Dec 2017
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7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
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