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Auction archive: Lot number 100

Kees Van DONGEN (Delfshaven 1877 - Monaco 1968)

Estimate
€220,000 - €250,000
ca. US$260,323 - US$295,822
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 100

Kees Van DONGEN (Delfshaven 1877 - Monaco 1968)

Estimate
€220,000 - €250,000
ca. US$260,323 - US$295,822
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Jeune femme debout, princesse russe, Venise, 1921 Huile sur toile d'origine 146 x 75 cm Signé en bas à droite Van Dongen Porte au dos sur le châssis l'inscription à la craie bleue 2 2802 Porte sur le châssis l'inscription partiellement déchirée et peu lisible 22 802 van Dongen Provenance : Acquis auprès de l’artiste par Bernheim le 11 novembre 1921, Galerie Bernheim Jeune, Paris Galerie Paul Vallotton, Lausanne, 1931 Collection particulière Un avis d'inclusion au catalogue raisonné de Kees van Dongen par le Wildenstein institute en date de 1993 sera remis à l'acquéreur. Cette œuvre est répertoriée dans les archives Bernheim Jeune sous le numéro 22802. Notre tableau représente une élégante posant Riva degli Schiavonni et regardant San Giorgio Maggiore en face Le tableau était inscrit dans les archives Bernheim comme « Venise, Princesse Russe » que l’on peut expliquer par le fait du passage des Ballets Russes de Serge Diaghilev à ce moment là. On a dit de ces portraits qu’ils étaient de somptueuses natures mortes. Le jugement de Georges Besson est sommaire parce que dans une galerie parce que dans une galerie où s’alignent des centaines de personnalités défuntes, beaucoup vivent toujours dans leurs effigies solennelles et leurs cadavres vieillis. C’est qu’il y a portrait et portrait. Il est bon de distinguer la série et les hors-série. La série est constituée de la majeure partie des portraits féminins. A quelques exceptions près, ce sont des toiles commandées au peinte qui connait peu son modèle et lui vend une toile de bonne qualité. Il y en a ainsi des dizaines : »biches de dancing et de palace », « jolies petites caillettes «, toutes très faisandées, verdâtres. Cà et là quelques bourgeoises qui veulent leur portrait signé du peintre de renom. Ces toiles honnêtes ont un air de famille…. Nous ne dirons pas comme R.L Lefèvre un van Dongen constitue un chef d’œuvre cinq van Dongen constituent un poncif, mais il faut convenir que van Dongen a dans l’œil et dans la main, une formule, un type qu’on retrouve toujours : souplesse et allongement de la ligne, recherche l’attitude, prépondérance des fonds gris, stylisation es visages, mais minutie de l’exécution des yeux, des mains, des bijoux des étoffes, humour aux dépens du modèle et toujours quelques morceaux de choix. Il en va différemment quand le peintre choisit son modèle. S’il a devant lui une personnalité qui a du caractère, toutes les ressources de l’esprit et de l’art entrent en scène pour faire du personnage un grand tableau. Dans ses portraits hors-série, il y a surtout des portraits d’hommes : le marquis Boni e Castellane, Rappaport, le baron von der Heydt, le docteur Casseus, Anatole France, Jules Ferry, Berry Wall, et quelques portraits de femmes/ Anna de Noailles, Jasmy , la marquise Cassati, Madame Georges Menier…Sur ces grands portraits, on a écrit de façon définitive en leur temps et un peu plus tard. On les a classés dans le genre de portrait d’apparat adaptés à leur milieu et à leur époque, et Paul Fierens propose dans leur catégorie ces sous titres : « Portraits de théâtre et, qui leur va bien et rencontre de l’amour du peintre pour l’artifice, le faste et le Théâtre. Cela rejoint aussi la philosophie de van Dongen, pour qui l’homme ne livre de lui-même qu’une apparence. A ceux qui lui demandaient de révéler la personnalité intime de ses modèles, Van Dongen avait coutume de répondre : « Vous la voyez, vous ?- Mon œil ne fait pas de radioscopie. » Son portrait sera donc une apparence typique de l’individu dans sa vie publique, dans ses relations sociales. Le format est à la mesure du personnage. Un jour, van Dongen évoquant le souvenir de Madame Georges Menier brusquement s’anima : « Une femme comme celle-là, belle, piquante, dynamique, drôle, çà se peint en grande largeur » et la grande largeur pour van Dongen c’est au moins un 100 ou un 120 «…Dans les toiles de Venise, la peinture reprend sa place comme si la grandeur et la réputation de la cité des doges comma

Auction archive: Lot number 100
Auction:
Datum:
31 Mar 2021
Auction house:
Millon - Maison de ventes aux enchères
Les Salon du Trocadéro - 5, avenue d'Eylau, 75116 Paris
Beschreibung:

Jeune femme debout, princesse russe, Venise, 1921 Huile sur toile d'origine 146 x 75 cm Signé en bas à droite Van Dongen Porte au dos sur le châssis l'inscription à la craie bleue 2 2802 Porte sur le châssis l'inscription partiellement déchirée et peu lisible 22 802 van Dongen Provenance : Acquis auprès de l’artiste par Bernheim le 11 novembre 1921, Galerie Bernheim Jeune, Paris Galerie Paul Vallotton, Lausanne, 1931 Collection particulière Un avis d'inclusion au catalogue raisonné de Kees van Dongen par le Wildenstein institute en date de 1993 sera remis à l'acquéreur. Cette œuvre est répertoriée dans les archives Bernheim Jeune sous le numéro 22802. Notre tableau représente une élégante posant Riva degli Schiavonni et regardant San Giorgio Maggiore en face Le tableau était inscrit dans les archives Bernheim comme « Venise, Princesse Russe » que l’on peut expliquer par le fait du passage des Ballets Russes de Serge Diaghilev à ce moment là. On a dit de ces portraits qu’ils étaient de somptueuses natures mortes. Le jugement de Georges Besson est sommaire parce que dans une galerie parce que dans une galerie où s’alignent des centaines de personnalités défuntes, beaucoup vivent toujours dans leurs effigies solennelles et leurs cadavres vieillis. C’est qu’il y a portrait et portrait. Il est bon de distinguer la série et les hors-série. La série est constituée de la majeure partie des portraits féminins. A quelques exceptions près, ce sont des toiles commandées au peinte qui connait peu son modèle et lui vend une toile de bonne qualité. Il y en a ainsi des dizaines : »biches de dancing et de palace », « jolies petites caillettes «, toutes très faisandées, verdâtres. Cà et là quelques bourgeoises qui veulent leur portrait signé du peintre de renom. Ces toiles honnêtes ont un air de famille…. Nous ne dirons pas comme R.L Lefèvre un van Dongen constitue un chef d’œuvre cinq van Dongen constituent un poncif, mais il faut convenir que van Dongen a dans l’œil et dans la main, une formule, un type qu’on retrouve toujours : souplesse et allongement de la ligne, recherche l’attitude, prépondérance des fonds gris, stylisation es visages, mais minutie de l’exécution des yeux, des mains, des bijoux des étoffes, humour aux dépens du modèle et toujours quelques morceaux de choix. Il en va différemment quand le peintre choisit son modèle. S’il a devant lui une personnalité qui a du caractère, toutes les ressources de l’esprit et de l’art entrent en scène pour faire du personnage un grand tableau. Dans ses portraits hors-série, il y a surtout des portraits d’hommes : le marquis Boni e Castellane, Rappaport, le baron von der Heydt, le docteur Casseus, Anatole France, Jules Ferry, Berry Wall, et quelques portraits de femmes/ Anna de Noailles, Jasmy , la marquise Cassati, Madame Georges Menier…Sur ces grands portraits, on a écrit de façon définitive en leur temps et un peu plus tard. On les a classés dans le genre de portrait d’apparat adaptés à leur milieu et à leur époque, et Paul Fierens propose dans leur catégorie ces sous titres : « Portraits de théâtre et, qui leur va bien et rencontre de l’amour du peintre pour l’artifice, le faste et le Théâtre. Cela rejoint aussi la philosophie de van Dongen, pour qui l’homme ne livre de lui-même qu’une apparence. A ceux qui lui demandaient de révéler la personnalité intime de ses modèles, Van Dongen avait coutume de répondre : « Vous la voyez, vous ?- Mon œil ne fait pas de radioscopie. » Son portrait sera donc une apparence typique de l’individu dans sa vie publique, dans ses relations sociales. Le format est à la mesure du personnage. Un jour, van Dongen évoquant le souvenir de Madame Georges Menier brusquement s’anima : « Une femme comme celle-là, belle, piquante, dynamique, drôle, çà se peint en grande largeur » et la grande largeur pour van Dongen c’est au moins un 100 ou un 120 «…Dans les toiles de Venise, la peinture reprend sa place comme si la grandeur et la réputation de la cité des doges comma

Auction archive: Lot number 100
Auction:
Datum:
31 Mar 2021
Auction house:
Millon - Maison de ventes aux enchères
Les Salon du Trocadéro - 5, avenue d'Eylau, 75116 Paris
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