Beschreibung:

Carrosserie Vignale Châssis n° AM 101.1027 •Livrée neuve en Italie •Autrefois dans la collection de Hans Dürst •Aux mains de l'actuel propriétaire depuis 1997 •Ancienne restauration •Trousse à outils d'origine •Immatriculée au Royaume-Uni « La Maserati 3500 GT est une voiture très sous-estimée, éclipsée par le petit cheval cabré un peu plus loin sur la route de Modène. Mais il n'y a pas si longtemps que le cheval cabré est sur les talons du trident Maserati en compétition et il y a ce magnifique six cylindres sous le capot pour nous rappeler toute la gloire de la 250F ». - Edward Eves, Autocar 3 juillet 1976. Malgré ses nombreux succès sur circuit, incluant le cinquième titre de champion du monde de Juan Manuel Fangio – au volent d'une 250 F – et la finale du championnat du monde des voitures de sport avec la fabuleuse 450 S, tous deux en 1957, la marque faisait face à l'époque à un avenir bien sombre. Les difficultés financières de la société l'obligèrent finalement à se retirer de la compétition et la politique de survie au cours des années 1960 consista à se faire constructeur de modèle de tourisme. Cette nouvelle ère de la marque modénaise commence en 1957 avec le lancement de la 3500 GT, sa première voiture de route construite en quantité significative. La 3500 GT, une luxueuse 2+2, s'inspirait beaucoup de l'expérience de Maserati en compétition. Elle avait recours à un châssis tubulaire et à un moteur dérivé de celui des 350 S de 1956. Son concepteur n'était autre que Giulio Alfieri, créateur de l'immortelle Tipo 60/61 « Birdcage » de compétition, celui qui avait fait de la 250 F une championne du monde. Le six cylindres à double arbre à cames en tête était un proche cousin de celui que l'on trouvait sur la 250 F et développait à l'origine environ 220 ch. D'abord construite avec des freins à tambours et une transmission à quatre rapports, la 3500 GT fut progressivement modernisée, gagnant un cinquième rapports, des freins à disque à l'avant puis, finalement, aux quatre roues. Lorsque la construction de la 3500 GT fut abandonnée en 1964, il en avait été construit environ 2 200 unités, tous modèles confondus. Une voiture possédant de tels antécédents ne manqua naturellement pas d'attirer l'attention des meilleures carrozzeria d'Italie. Allemano, Bertone et Frua imaginèrent tous des carrosseries pour le châssis de la 3500 GT. La plupart des coupés furent confiés à Touring, alors que tous les modèles Spyder moins courants - à part un (habillé par Frua) – étaient l'œuvre de la carrozzeria Vignale. Présenté au Salon de Turin en novembre 1959, le Spyder Maserati 3500 GT de Vignale était une création de Giovanni Michelotti, le styliste vedette de la firme à l'époque. Construit sur un empattement légèrement plus court que celui du coupé – 2, 50 m au lieu de 2, 60 m – et faisant appel à des panneaux de carrosserie en acier, plutôt qu'en aluminium, comme ceux du coupé, le Spyder resta en production jusqu'en 1964, date à laquelle seulement 242 voitures (certaines sources parlent de 245) avaient été construites, représentant un peu plus de 10% des 3500 GT produites. Commandée le 12 août 1960 et livrée le 8 septembre de la même année directement à un client de Turin, le châssis numéro 1027 est vendu avec sa certification de l'Archivo Storico Maserati SpA confirmant qu'elle est entièrement conforme à l'origine. Il s'agit de l'un des derniers modèles avec freins à disque à l'avant et il a quitté l'usine peint en noir avec intérieur brun. La voiture est équipée d'une capote doublée. Plus tard, la Maserati fit partie d'une collection privée appartenant au fameux joueur suisse de hockey sur glace, Hans Dürst, auquel elle fut achetée par le propriétaire actuel résidant au Royaume-Uni en 1997. La voiture a d'abord été immatriculée au Royaume-Uni le 20 janvier 1998 et le propriétaire a immédiatement fait procéder à une réfection de la mécanique et à une peinture en gris Canna di Fucile (gris canon) Ferrari. Au même moment, l'intérieur a été r