Beschreibung:

Carrosserie Vignale Châssis n° AM101.775 Moteur n° AM101.775 Moteur 6 cylindres en ligne 3 485 m3, double arbre à cames en tête, double allumage 3 carburateurs Weber double corps 217 ch à 5 500 tr/min Transmission manuelle à 5 rapports Suspension avant indépendante – essieu arrière rigide Freins à disque à l'avant – tambours à l'arrière •Un des 20 derniers modèles 'pré série' •Version recherchée avec le long capot •Rare teinte d'origine 'Verde Pavone' •Livrée neuve au Dr. Alberto Fassio Malgré de nombreux succès en compétition, parmi lesquels le cinquième titre de champion du monde de Juan Manuel Fangio – au volant d'une 250 F – et le titre de vice-champion dans le championnat du monde Sport avec la fabuleuse 450 S, les deux fois en 1957, la saison la plus faste de la marque, Maserati faisait face à un futur bien sombre. Les difficultés financières de la société forcèrent la marque à se retirer de la compétition et sa stratégie pour assurer sa survie dans les années 1960 consista à devenir constructeur de voitures de tourisme. La nouvelle ère de la marque de Modène débuta en 1957 avec le lancement de la 3500 GT à carrosserie Touring, sa première voiture de série construite en nombre significatif. Cette Luxueuse 2+2, dotée d'un châssis tubulaire et d'un moteur dérivé de celui de la 350 Sport de 1956, tirait profit de l'expérience de Maserati en compétition. Son concepteur n'était nul autre que Giulio Alfieri, père de l'immortel Tipo 60/61 « Birdcage » de compétition, et celui à qui l'on devait aussi le développement de la 250 F qui devint championne du monde. Le six cylindres à double arbre à cames en tête était proche de celui utilisé sur la 250 F et développait près de 220 ch. D'abord proposée avec des freins à tambour et une transmission à quatre rapports, la 3500 GT fut progressivement modifiée et reçut un cinquième rapport et finalement des freins à disque aux quatre roues. Une voiture affichant un tel pedigree ne manqua pas d'attirer l'attention des plus grandes carrozzerie de la péninsule. Allemano, Bertone et Frua imaginèrent des carrosseries pour le châssis de la 3500 GT. La plupart des coupés furent confiés à Touring, alors que les plus rares modèles Spyder, à part un (habillé par Frua), étaient tous l'œuvre de la carrozzeria Vignale. Présenté en 1959, les lignes du Spyder Maserati 3500 GT étaient signées Giovanni Michelotti, le styliste vedette de la firme à l'époque. Construit sur un empattement légèrement plus court que celui du coupé – 2, 50 m au lieu de 2, 60 m – et faisant appel à des panneaux de carrosserie en acier, plutôt qu'en aluminium comme ceux du coupé, la production du Spyder perdura jusqu'en 1964, date à laquelle seulement 242 voitures (245 selon d'autres sources) avaient été construites, représentant un peu plus de 10% de la production des 3500 GT. Le Spyder Vignale fit ses débuts internationaux le 10 novembre 1959 au Salon de Turin où le Dr Alberto Fassio fut fasciné par le nouveau cabriolet de Maserati et passa commande. Fils du magnat de la marine marchande Ernesto Fassio, Alberto était l'un des plus riches habitants de Gênes et, tandis qu'il prenait livraison de la voiture proposée ici (châssis numéro 101.775),on comptait déjà un second exemplaire dans la famille, son frère Giorgio étant propriétaire du prototype de pré-production, 101.504C. Les archives de l'usine montrent que 101.775 a été commandée avec les caractéristiques suivantes : un pédalier articulé au plancher (préféré au pédalier suspendu d'origine), des sièges pliants, une commande de phares au pied, un extincteur, et des roues à rayons Borrani chaussées de pneus Continental Super Record. Le 11 janvier 1960, le concessionnaire officiel Maserati Automar écrivit à l'usine pour le compte du Dr Fassio demandant que la voiture soit peinte en noir, spécifiant également une sellerie en peccary, une capote crème et un système d'échappement spécial. À la suite d'échanges entre Automar et Maserati, le Dr Fassio modifia sa commande, optant pour