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Auction archive: Lot number 110

Ɵ Jupe de dance cérémonielle Kuba, République...

Estimate
€4,000 - €6,000
ca. US$4,396 - US$6,594
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 110

Ɵ Jupe de dance cérémonielle Kuba, République...

Estimate
€4,000 - €6,000
ca. US$4,396 - US$6,594
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Ɵ Jupe de dance cérémonielle Kuba, République Démocratique du Congo Raphia, applique, broderie L. 546 cm - l. 81,9 cm Kuba Ceremonial Dance Skirt, Democratic Republic of the Congo L. 215 in - W. 31.8 in Provenance: - Martin and Ullman, Artweave Textile Gallery, New York - Collection priée TEXTILES DU ROYAUME KUBA Au début, il y a déjà plusieurs siècles, l’homme ou la femme en Afrique Subsaharienne a pu parer son corps de peintures ou de tatouages, porter autour de la taille une ceinture de cuir ou d’écorce pour y glisser un poignard ou un pagne. Ce pagne a pu être fait d’écorce battue (tapa), encore porté par les pygmées, ou de peau. Puis, sont venus les textiles tissés en raphia et en coton de plus en plus grands (souvent cousus entre eux), fins, raffinés intégrant des fibres naturelles de différents coloris ou trempées dans un bain de teinture. Ces textiles qui ont servi à se protéger, à s’habiller ont aussi été considérés comme des éléments de statut social, de dot, et ont été largement utilisés dans différentes cérémonies. Ils ont depuis des siècles servi de monnaie d’échange avec les peuples voisins ou lointains comme les textiles du Bénin achetés dès le XVIe siècle par les européens. Chez les Kuba les longs textiles appliqués en raphia sont utilisés par les femmes qui les enroulent autour de leur taille pour en faire une jupe de danse tout en volume. La structure dominante de ce ‘graphisme’ sont les pièces rajoutées ou brodées de motifs géométriques d’allure contemporaine qui font penser au travail de Paul Klee par exemple. Ces décorations ont aussi un aspect très pratique car elles permettent de cacher les éventuels défauts des textiles appliqués. Il existe un autre type de vêtement fait sous la forme d’un petit panneau en raphia dit ‘velours du Kasaï’, car travaillé suivant la technique du rasage (cut-pile technique). L’usage de ces textiles est réservé aux dignitaires tant comme vêtement, couverture ou tapisserie de chaise ou tabouret. Sir Hans Sloane, fondateur en 1753 du British Museum, en possédait plusieurs dans sa collection comme plus tard, au début du XXe siècle, Emil Torday qui les étudia et les donna au British Museum. Le tissage de ces ‘velours’ est fait par les hommes alors que les broderies le sont par les femmes. Les fibres sont teintées de couleurs traditionnelles noire, jaune, rouge, orange ou marron. La création des motifs divers mais répétitifs, faite de mémoire pour chaque panneau, conférent à chacun son originalité, sa personnalité. Ces motifs géométriques se retrouvent aussi pour beaucoup dans les tatouages cicatriciels et sur les objets en bois des Kuba les rendant très identifiables. La sélection de textiles Kuba présentée ici allie qualité et modernité. TEXTILES FROM THE KUBA KINGDOM In the beginning, several centuries ago, men and women in sub-Saharan Africa could adorn their bodies with paint or tattoos, and wear leather or bark belts around their waists to hold a dagger or a pagne. The pagne was sometimes made of bark (tapa cloth), which is still worn by pygmies, or animal hide. Later, bigger and bigger woven textiles were made of raffia and cotton (often sewn together). They were fine and elegant, including natural fibres of different colours or soaked in a dye bath. These textiles were used for protection and as clothing, and were also seen as signs of social status or given in a dowry. They often played in a role in various ceremonies. For centuries, they were used as currency with neighbouring or distant peoples, like the Benin textiles bought by Europeans from the 16th century onwards. Among the Kuba, long textiles applied with raffia are used by women, who roll them round their waist to make a wide dancing skirt. The prevailing "graphic designs" are produced by pieces that are sewn on or embroidered. They feature geometric patterns that seem quite contemporary, like a work by Paul Klee The decorations also have a very practical aspect, since they hide any defects in the material. Anot

Auction archive: Lot number 110
Auction:
Datum:
14 Nov 2019
Auction house:
Giquello
Salle 9 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

Ɵ Jupe de dance cérémonielle Kuba, République Démocratique du Congo Raphia, applique, broderie L. 546 cm - l. 81,9 cm Kuba Ceremonial Dance Skirt, Democratic Republic of the Congo L. 215 in - W. 31.8 in Provenance: - Martin and Ullman, Artweave Textile Gallery, New York - Collection priée TEXTILES DU ROYAUME KUBA Au début, il y a déjà plusieurs siècles, l’homme ou la femme en Afrique Subsaharienne a pu parer son corps de peintures ou de tatouages, porter autour de la taille une ceinture de cuir ou d’écorce pour y glisser un poignard ou un pagne. Ce pagne a pu être fait d’écorce battue (tapa), encore porté par les pygmées, ou de peau. Puis, sont venus les textiles tissés en raphia et en coton de plus en plus grands (souvent cousus entre eux), fins, raffinés intégrant des fibres naturelles de différents coloris ou trempées dans un bain de teinture. Ces textiles qui ont servi à se protéger, à s’habiller ont aussi été considérés comme des éléments de statut social, de dot, et ont été largement utilisés dans différentes cérémonies. Ils ont depuis des siècles servi de monnaie d’échange avec les peuples voisins ou lointains comme les textiles du Bénin achetés dès le XVIe siècle par les européens. Chez les Kuba les longs textiles appliqués en raphia sont utilisés par les femmes qui les enroulent autour de leur taille pour en faire une jupe de danse tout en volume. La structure dominante de ce ‘graphisme’ sont les pièces rajoutées ou brodées de motifs géométriques d’allure contemporaine qui font penser au travail de Paul Klee par exemple. Ces décorations ont aussi un aspect très pratique car elles permettent de cacher les éventuels défauts des textiles appliqués. Il existe un autre type de vêtement fait sous la forme d’un petit panneau en raphia dit ‘velours du Kasaï’, car travaillé suivant la technique du rasage (cut-pile technique). L’usage de ces textiles est réservé aux dignitaires tant comme vêtement, couverture ou tapisserie de chaise ou tabouret. Sir Hans Sloane, fondateur en 1753 du British Museum, en possédait plusieurs dans sa collection comme plus tard, au début du XXe siècle, Emil Torday qui les étudia et les donna au British Museum. Le tissage de ces ‘velours’ est fait par les hommes alors que les broderies le sont par les femmes. Les fibres sont teintées de couleurs traditionnelles noire, jaune, rouge, orange ou marron. La création des motifs divers mais répétitifs, faite de mémoire pour chaque panneau, conférent à chacun son originalité, sa personnalité. Ces motifs géométriques se retrouvent aussi pour beaucoup dans les tatouages cicatriciels et sur les objets en bois des Kuba les rendant très identifiables. La sélection de textiles Kuba présentée ici allie qualité et modernité. TEXTILES FROM THE KUBA KINGDOM In the beginning, several centuries ago, men and women in sub-Saharan Africa could adorn their bodies with paint or tattoos, and wear leather or bark belts around their waists to hold a dagger or a pagne. The pagne was sometimes made of bark (tapa cloth), which is still worn by pygmies, or animal hide. Later, bigger and bigger woven textiles were made of raffia and cotton (often sewn together). They were fine and elegant, including natural fibres of different colours or soaked in a dye bath. These textiles were used for protection and as clothing, and were also seen as signs of social status or given in a dowry. They often played in a role in various ceremonies. For centuries, they were used as currency with neighbouring or distant peoples, like the Benin textiles bought by Europeans from the 16th century onwards. Among the Kuba, long textiles applied with raffia are used by women, who roll them round their waist to make a wide dancing skirt. The prevailing "graphic designs" are produced by pieces that are sewn on or embroidered. They feature geometric patterns that seem quite contemporary, like a work by Paul Klee The decorations also have a very practical aspect, since they hide any defects in the material. Anot

Auction archive: Lot number 110
Auction:
Datum:
14 Nov 2019
Auction house:
Giquello
Salle 9 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
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