Odilon REDON (1840 -1916) Visage derrière une fenêtre 35,5 x 37 cm Fusain, estompe et grattage. Signé en bas à gauche Odilon Redon Contresigné et partiellement effacé en bas à droite. (Pliure originale sur papier. Collé sur les bords). Bibliographie : Alec Wildenstein, Odilon Redon Catalogue raisonné, Wildenstein Institute, Paris, 1994, Volume 2, n°1067, p.160, reproduit. L'inspiration fantastique d'Odilon Redon doit beaucoup aux premières impressions d'une enfance fragile, livrée à elle-même, dans le domaine familial de Peyrelebade, aux frontières du Médoc et des Landes. Jusqu'en 1899, l'artiste reviendra chaque année dans le lieu de l'enfance devenu lieu de création, et y exécutera la plupart de ses dessins au fusain. Ces « noirs », comme il aimait à les définir, apparaissent comme les jalons d'une aventure spirituelle qui le conduisit jusqu'aux confins du conscient et de l'inconscient. Dans son journal A Soi-Même, Odilon Redon écrit : « La désignation par un titre mis à mes dessins est quelquefois de trop, pour ainsi dire. Le titre n'y est justifié que lorsqu'il est vague, indéterminé, et visant même confusément à l'équivoque. Mes dessins inspirent et ne se définissent pas. Ils ne déterminent rien. Ils nous placent, ainsi que la musique, dans le monde ambigu de l'indéterminé ». Laissons donc ce Visage derrière une fenêtre nous envoûter de son mystère afin que notre imaginaire poursuive le rêve de l'artiste. CDB
Odilon REDON (1840 -1916) Visage derrière une fenêtre 35,5 x 37 cm Fusain, estompe et grattage. Signé en bas à gauche Odilon Redon Contresigné et partiellement effacé en bas à droite. (Pliure originale sur papier. Collé sur les bords). Bibliographie : Alec Wildenstein, Odilon Redon Catalogue raisonné, Wildenstein Institute, Paris, 1994, Volume 2, n°1067, p.160, reproduit. L'inspiration fantastique d'Odilon Redon doit beaucoup aux premières impressions d'une enfance fragile, livrée à elle-même, dans le domaine familial de Peyrelebade, aux frontières du Médoc et des Landes. Jusqu'en 1899, l'artiste reviendra chaque année dans le lieu de l'enfance devenu lieu de création, et y exécutera la plupart de ses dessins au fusain. Ces « noirs », comme il aimait à les définir, apparaissent comme les jalons d'une aventure spirituelle qui le conduisit jusqu'aux confins du conscient et de l'inconscient. Dans son journal A Soi-Même, Odilon Redon écrit : « La désignation par un titre mis à mes dessins est quelquefois de trop, pour ainsi dire. Le titre n'y est justifié que lorsqu'il est vague, indéterminé, et visant même confusément à l'équivoque. Mes dessins inspirent et ne se définissent pas. Ils ne déterminent rien. Ils nous placent, ainsi que la musique, dans le monde ambigu de l'indéterminé ». Laissons donc ce Visage derrière une fenêtre nous envoûter de son mystère afin que notre imaginaire poursuive le rêve de l'artiste. CDB
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