PENDENTIF ANTHROPOMORPHE Culture Guanacaste, zone de Nicoya, Costa Rica Fin de la période IV, 1-500 ap. J.-C. H. 16,5 cm Jadéite vert d'eau à belle patine d'usage. Trou de suspension longitudinal. Divinité aux traits stylisés, les yeux et la bouche soulignés par de petites cupules. De sa gueule sort une sorte de langue bifide décorée d'un motif à spirales sur la partie centrale. La partie basse du pendentif est en forme de spatule à bordure arrondie. Revers plat légèrement concave veiné de blanc. Guanacaste jade anthropomorphic pendant, Nicoya region, Costa Rica H. 6.5 in Les «haches divinités» en jade du Costa Rica sont généralement plates, leur production était souvent «standardisée» par la préparation des plaques au préalable. Elles étaient portées comme pendentifs (colgantes) suspendus grâce à de petits trous forés d'avant en arrière ou, si la pièce était suffisamment épaisse, à une perforation transversale pratiquée d'un côté à l'autre ou dans l'endos. Elles représentent la plupart du temps des divinités-oiseaux, des divinités anthropomorphe ou encore anthropozoomorphes. Probablement portées par les hauts dignitaires de sociétés agricoles sédentaires, elles devaient avoir un lien avec la fertilité et le pouvoir politique et spirituel. Selon toute probabilité, ce sont les olmèques ou des gens de leur tradition qui ont introduit le travail du jade au Costa Rica: depuis plusieurs siècles déjà, de nombreux objets, notamment des haches, étaient produits en Mésoamérique. Les artisans costaricains ont alors vite appris à maîtriser les techniques associées: taille, gravure, perçage et polissage. Dans la province de Guanacaste de nombreuses haches ont été produites dans des styles très différents et celle de la collection Dulon appartient au style le plus «olmécoide» d'entres eux. Des études ont comparé ses spécificités avec l'iconographie olmèque et y ont vu de nombreuses similitudes. Plusieurs hypothèses ont également été émises concernant la signification de la langue tirée de cette divinité. Les fines gravures qui la décorent pourraient symboliser la pluie qui fertilise la terre, mais elles pourraient également représenter des marques d'autosacrifice. Ainsi le sang s'écoulant de la langue participerait à la fertilité de la terre. De nombreux mystères entourent ces objets en jade du Costa Rica, et le premier d'entre eux est que si les pierres de couleur ne manquent pas au Costa Rica, on ne connaît là aucune source de jadéite ou de néphrite. Or, les objets de «vrai» jade abondent.
PENDENTIF ANTHROPOMORPHE Culture Guanacaste, zone de Nicoya, Costa Rica Fin de la période IV, 1-500 ap. J.-C. H. 16,5 cm Jadéite vert d'eau à belle patine d'usage. Trou de suspension longitudinal. Divinité aux traits stylisés, les yeux et la bouche soulignés par de petites cupules. De sa gueule sort une sorte de langue bifide décorée d'un motif à spirales sur la partie centrale. La partie basse du pendentif est en forme de spatule à bordure arrondie. Revers plat légèrement concave veiné de blanc. Guanacaste jade anthropomorphic pendant, Nicoya region, Costa Rica H. 6.5 in Les «haches divinités» en jade du Costa Rica sont généralement plates, leur production était souvent «standardisée» par la préparation des plaques au préalable. Elles étaient portées comme pendentifs (colgantes) suspendus grâce à de petits trous forés d'avant en arrière ou, si la pièce était suffisamment épaisse, à une perforation transversale pratiquée d'un côté à l'autre ou dans l'endos. Elles représentent la plupart du temps des divinités-oiseaux, des divinités anthropomorphe ou encore anthropozoomorphes. Probablement portées par les hauts dignitaires de sociétés agricoles sédentaires, elles devaient avoir un lien avec la fertilité et le pouvoir politique et spirituel. Selon toute probabilité, ce sont les olmèques ou des gens de leur tradition qui ont introduit le travail du jade au Costa Rica: depuis plusieurs siècles déjà, de nombreux objets, notamment des haches, étaient produits en Mésoamérique. Les artisans costaricains ont alors vite appris à maîtriser les techniques associées: taille, gravure, perçage et polissage. Dans la province de Guanacaste de nombreuses haches ont été produites dans des styles très différents et celle de la collection Dulon appartient au style le plus «olmécoide» d'entres eux. Des études ont comparé ses spécificités avec l'iconographie olmèque et y ont vu de nombreuses similitudes. Plusieurs hypothèses ont également été émises concernant la signification de la langue tirée de cette divinité. Les fines gravures qui la décorent pourraient symboliser la pluie qui fertilise la terre, mais elles pourraient également représenter des marques d'autosacrifice. Ainsi le sang s'écoulant de la langue participerait à la fertilité de la terre. De nombreux mystères entourent ces objets en jade du Costa Rica, et le premier d'entre eux est que si les pierres de couleur ne manquent pas au Costa Rica, on ne connaît là aucune source de jadéite ou de néphrite. Or, les objets de «vrai» jade abondent.
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