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Auction archive: Lot number 116

Philippe SOUPAULT (1897-1990). Manuscrit…

Estimate
€700 - €800
ca. US$766 - US$876
Price realised:
€832
ca. US$911
Auction archive: Lot number 116

Philippe SOUPAULT (1897-1990). Manuscrit…

Estimate
€700 - €800
ca. US$766 - US$876
Price realised:
€832
ca. US$911
Beschreibung:

Philippe SOUPAULT (1897-1990). Manuscrit autographe d’un entretien ; 10 pages in‑8. Intéressant document sur sa vie et sa carrière, réponses aux questions d’une journaliste allemande Brigitta A. ; on joint la transcription dactylographiée de l’interview (6 pages in-fol.), avec les questions numérotées et les réponses orales de Soupault, qui a préféré en réécrire certaines. Sur Paris, où il a passé son enfance et son adolescence, et qui a beaucoup changé : « Mon paysage préféré dans Paris ce sont les quais de la seine [...] je suis toujours attiré par la place de la Concorde surtout au crépuscule ». Les « héros » de ses livres sont des personnages réels qu’il a connus, les « nègres » qu’il a fréquentés lors de ses études, « des petits fils d’esclaves qui avaient la volonté de la liberté totale », ou son parent détesté Louis Renault. Sur les débuts du Surréalisme : « Quand je me souviens des années du début du Surréalisme je pense que mes amis et moi nous voulions nous délivrer des préjugés, des tabous, des interdis en un mot nous voulions être libres. C’est pour la même raison que nous avons, André Breton et moi adopté pour écrire la suggestion du Dr Janet qui proposait à ses patients d’écrire ce que leur inconscient leur dictait. Ainsi nous avons écrit les Champs magnétiques, la source du surréalisme ». Il explique pourquoi il a tant écrit, son travail de créateur et de journaliste. Il revient sur son enfance bourgeoise, sa volonté d’échapper à son milieu, puis sur ses souvenirs : « J’ai connu Proust, j’ai été l’ami de Joyce, et j’ai admiré et aimé Guillaume Apollinaire Proust et Joyce n’était intéressé [sic] que par leur œuvre. Apollinaire avait, lui, un sens très profond de l’amitié – C’est donc à lui que je souhaiterais pouvoir reparler »... Il dit son amour du cinéma, notamment les comiques américains qu’il allait voir avec ses amis surréalistes. Il parle enfin de son travail de traducteur, notamment de l’allemand avec sa femme Ré Soupault ..

Auction archive: Lot number 116
Auction:
Datum:
3 Oct 2019
Auction house:
La Maison de Vente Ader
Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris
Beschreibung:

Philippe SOUPAULT (1897-1990). Manuscrit autographe d’un entretien ; 10 pages in‑8. Intéressant document sur sa vie et sa carrière, réponses aux questions d’une journaliste allemande Brigitta A. ; on joint la transcription dactylographiée de l’interview (6 pages in-fol.), avec les questions numérotées et les réponses orales de Soupault, qui a préféré en réécrire certaines. Sur Paris, où il a passé son enfance et son adolescence, et qui a beaucoup changé : « Mon paysage préféré dans Paris ce sont les quais de la seine [...] je suis toujours attiré par la place de la Concorde surtout au crépuscule ». Les « héros » de ses livres sont des personnages réels qu’il a connus, les « nègres » qu’il a fréquentés lors de ses études, « des petits fils d’esclaves qui avaient la volonté de la liberté totale », ou son parent détesté Louis Renault. Sur les débuts du Surréalisme : « Quand je me souviens des années du début du Surréalisme je pense que mes amis et moi nous voulions nous délivrer des préjugés, des tabous, des interdis en un mot nous voulions être libres. C’est pour la même raison que nous avons, André Breton et moi adopté pour écrire la suggestion du Dr Janet qui proposait à ses patients d’écrire ce que leur inconscient leur dictait. Ainsi nous avons écrit les Champs magnétiques, la source du surréalisme ». Il explique pourquoi il a tant écrit, son travail de créateur et de journaliste. Il revient sur son enfance bourgeoise, sa volonté d’échapper à son milieu, puis sur ses souvenirs : « J’ai connu Proust, j’ai été l’ami de Joyce, et j’ai admiré et aimé Guillaume Apollinaire Proust et Joyce n’était intéressé [sic] que par leur œuvre. Apollinaire avait, lui, un sens très profond de l’amitié – C’est donc à lui que je souhaiterais pouvoir reparler »... Il dit son amour du cinéma, notamment les comiques américains qu’il allait voir avec ses amis surréalistes. Il parle enfin de son travail de traducteur, notamment de l’allemand avec sa femme Ré Soupault ..

Auction archive: Lot number 116
Auction:
Datum:
3 Oct 2019
Auction house:
La Maison de Vente Ader
Salle des ventes Favart, 3, rue Favart 75002 Paris
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