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Auction archive: Lot number 143

Raden SALEH Semarang, vers 1811 - Bogor, 1880 Portrait de Matthijs Eliza Verstege (1763-1847)

Estimate
€150,000 - €200,000
ca. US$165,178 - US$220,237
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 143

Raden SALEH Semarang, vers 1811 - Bogor, 1880 Portrait de Matthijs Eliza Verstege (1763-1847)

Estimate
€150,000 - €200,000
ca. US$165,178 - US$220,237
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Raden SALEH Semarang, vers 1811 - Bogor, 1880 Portrait de Matthijs Eliza Verstege (1763-1847) Huile sur panneau de chêne Signé et daté 'R:Saleh f 1835' en haut à droite Portrait of Matthijs Eliza Verstege, oil on oak panel, signed and dated, by R. Saleh Hauteur : 36,50 Largeur : 31 cm Provenance : Collection Clémence-Henriette-Marie de La Fosse, au XXe siècle ; Puis par descendance ; Collection particulière de l'Ouest de la France Commentaire : [Le peintre et son modèle] Peu de temps après son installation à La Haye en 1830, Raden Saleh est admis dans l'atelier de Cornelis Kruseman (1797-1857), un des peintres néerlandais les plus célèbres de son temps (fig. 1). Peintre de scènes de genre profanes et religieuses, de compositions historiques qui s'inscrivent dans la tradition néoclassique, il est également un portraitiste très apprécié tant à la ville qu'à la cour royale. On le compare parfois à Ary Scheffer (1795-1858), son contemporain et compatriote installé à Paris depuis 1811 avec lequel il a travaillé lors de son séjour parisien en 1821. Raden Saleh le comptera plus tard, ainsi que son jeune frère Henry également peintre, parmi ses relations parisiennes dans le monde artistique. Élève et émule assidu, Raden Saleh adopte tout naturellement le style néoclassique et académique de son maître et se révèle rapidement un portraitiste habile qui maîtrise parfaitement la technique de la peinture à l'huile sur toile et sur panneau de chêne, dès 1832 à juger par les tableaux datés qui nous sont parvenus. Notre portrait, qui date de 1835, figure Matthijs Eliza Verstege, un natif du Brabant septentrional où il a fait carrière dans l'administration des douanes et accises. Pensionné en 1819 avec le grade d'inspecteur provincial, il réside à Rotterdam lorsque son épouse, née Catharina Ecoma, décède en 1832. Veuf, et de plus privé de la compagnie de son unique fils militaire en poste aux Indes orientales néerlandaises et de ses petits-enfants, il choisit de finir sa vie à La Haye. Si les raisons qui l'on conduit à prendre cette décision nous échappent, on ne peut que s'en féliciter. En effet, une amitié à priori des plus improbables va naître entre ce petit bourgeois septuagénaire, pieux protestant, et le jeune aristocrate Javanais, non moins pieux musulman, au point que Raden Saleh peint un premier portrait de Verstege en 1834 " en signe de gratitude " pour les ouvrages d'un grand théologien néerlandais que son ami lui a offerts. On ne peut ignorer ce grand portrait (fig. 2, 120 x 100 cm) qui forme un contraste saisissant avec notre tableau, d'autant moins qu'un témoin contemporain qui connaissait les deux hommes nous apprend que c'est précisément " le portrait de Verstege, conseiller et guide de Raden Saleh qui fut exposé au Salon d'Amsterdam en 1834 ", première participation de l'artiste à une exposition nationale. Notre petit panneau représente le vieil homme posant de trois quarts dans un intérieur d'une grande sobriété. Pas de mise en scène suggérée par une tenture drapée rouge et une colonne monumentale fermant une partie du fond du décor pour distraire le regard du spectateur comme sur le portrait de Verstege de 1834 mais un mur sombre sur lequel se détache le modèle, tout particulièrement son visage éclairé par la lumière du jour diffusée par une fenêtre que l'on imagine hors du cadre de la composition. Un détail que l'on distingue à peine rompt cependant la surface plane du mur du fond. Sur le côté droit du tableau, à demi caché par le dos de la chaise, on devine plus qu'on ne voit un meuble en bois foncé sur lequel est posé un verre à pied. Un minuscule rayon de lumière s'y reflète. Verstege est assis sur une chaise droite tapissée de rouge, son bras droit touchant presque une petite table placée contre l'embrasure de la fenêtre. Il tient une petite tabatière argentée rectangulaire dans les deux mains, le couvercle ouvert maintenu entre le majeur et l'index tandis qu'il tient une pincée de tabac à priser entre le pouce et l'in

Auction archive: Lot number 143
Auction:
Datum:
13 Nov 2019
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Raden SALEH Semarang, vers 1811 - Bogor, 1880 Portrait de Matthijs Eliza Verstege (1763-1847) Huile sur panneau de chêne Signé et daté 'R:Saleh f 1835' en haut à droite Portrait of Matthijs Eliza Verstege, oil on oak panel, signed and dated, by R. Saleh Hauteur : 36,50 Largeur : 31 cm Provenance : Collection Clémence-Henriette-Marie de La Fosse, au XXe siècle ; Puis par descendance ; Collection particulière de l'Ouest de la France Commentaire : [Le peintre et son modèle] Peu de temps après son installation à La Haye en 1830, Raden Saleh est admis dans l'atelier de Cornelis Kruseman (1797-1857), un des peintres néerlandais les plus célèbres de son temps (fig. 1). Peintre de scènes de genre profanes et religieuses, de compositions historiques qui s'inscrivent dans la tradition néoclassique, il est également un portraitiste très apprécié tant à la ville qu'à la cour royale. On le compare parfois à Ary Scheffer (1795-1858), son contemporain et compatriote installé à Paris depuis 1811 avec lequel il a travaillé lors de son séjour parisien en 1821. Raden Saleh le comptera plus tard, ainsi que son jeune frère Henry également peintre, parmi ses relations parisiennes dans le monde artistique. Élève et émule assidu, Raden Saleh adopte tout naturellement le style néoclassique et académique de son maître et se révèle rapidement un portraitiste habile qui maîtrise parfaitement la technique de la peinture à l'huile sur toile et sur panneau de chêne, dès 1832 à juger par les tableaux datés qui nous sont parvenus. Notre portrait, qui date de 1835, figure Matthijs Eliza Verstege, un natif du Brabant septentrional où il a fait carrière dans l'administration des douanes et accises. Pensionné en 1819 avec le grade d'inspecteur provincial, il réside à Rotterdam lorsque son épouse, née Catharina Ecoma, décède en 1832. Veuf, et de plus privé de la compagnie de son unique fils militaire en poste aux Indes orientales néerlandaises et de ses petits-enfants, il choisit de finir sa vie à La Haye. Si les raisons qui l'on conduit à prendre cette décision nous échappent, on ne peut que s'en féliciter. En effet, une amitié à priori des plus improbables va naître entre ce petit bourgeois septuagénaire, pieux protestant, et le jeune aristocrate Javanais, non moins pieux musulman, au point que Raden Saleh peint un premier portrait de Verstege en 1834 " en signe de gratitude " pour les ouvrages d'un grand théologien néerlandais que son ami lui a offerts. On ne peut ignorer ce grand portrait (fig. 2, 120 x 100 cm) qui forme un contraste saisissant avec notre tableau, d'autant moins qu'un témoin contemporain qui connaissait les deux hommes nous apprend que c'est précisément " le portrait de Verstege, conseiller et guide de Raden Saleh qui fut exposé au Salon d'Amsterdam en 1834 ", première participation de l'artiste à une exposition nationale. Notre petit panneau représente le vieil homme posant de trois quarts dans un intérieur d'une grande sobriété. Pas de mise en scène suggérée par une tenture drapée rouge et une colonne monumentale fermant une partie du fond du décor pour distraire le regard du spectateur comme sur le portrait de Verstege de 1834 mais un mur sombre sur lequel se détache le modèle, tout particulièrement son visage éclairé par la lumière du jour diffusée par une fenêtre que l'on imagine hors du cadre de la composition. Un détail que l'on distingue à peine rompt cependant la surface plane du mur du fond. Sur le côté droit du tableau, à demi caché par le dos de la chaise, on devine plus qu'on ne voit un meuble en bois foncé sur lequel est posé un verre à pied. Un minuscule rayon de lumière s'y reflète. Verstege est assis sur une chaise droite tapissée de rouge, son bras droit touchant presque une petite table placée contre l'embrasure de la fenêtre. Il tient une petite tabatière argentée rectangulaire dans les deux mains, le couvercle ouvert maintenu entre le majeur et l'index tandis qu'il tient une pincée de tabac à priser entre le pouce et l'in

Auction archive: Lot number 143
Auction:
Datum:
13 Nov 2019
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
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