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Auction archive: Lot number 188

Rare meuble d'entre deux, en bonheur du jour

Estimate
€40,000 - €60,000
ca. US$57,553 - US$86,330
Price realised:
€175,000
ca. US$251,797
Auction archive: Lot number 188

Rare meuble d'entre deux, en bonheur du jour

Estimate
€40,000 - €60,000
ca. US$57,553 - US$86,330
Price realised:
€175,000
ca. US$251,797
Beschreibung:

Rare meuble d'entre deux, en bonheur du jour, en placage d'acajou et de ronce marquetés dans des doubles encadrements de filets de buis ou d'ébène. Il présente un gradin ouvrant par deux portes marquetées de marbres et pierres dures représentant des personnages dans un paysage animé de village ou un paysage lacustre vénitien animé d'une gondole. En ceinture, un tiroir à secret ornée d'une plaque en ressaut présentant une agrafe supportant des fruits. Montants gaines à facettes moulurées de cuivre, réunis par une tablette évidée plaquée de marbre brèche (léger accident au marbre). Pieds toupies. Riche ornementation de bronzes ciselés et dorés à frise de rinceaux et de vases chargés de pampres dans des encadrements godronnés à raies de coeur. Chutes à oiseaux et rubans. Dés à grattoirs. Pieds à tores de laurier. Plateau à galerie de bronze repercé Estampilles d'Henry DASSON Vers 1860 (éclats, accident au marbre) H.: 112 - L.: 76,5 - P.: 40 cm Pour la réalisation de ce meuble Henri Dasson s'est inspiré, comme souvent, de modèles créés par les plus grands ébénistes français du XVIIIème siècle, en l'occurrence de certains bonheurs-du-jour d'Adam Weisweiler. En effet, nous connaissons quelques modèles de ce célèbre artisan, estampillés ou attribués, présentant des compositions relativement proches de celle du meuble que nous proposons, citons notamment un exemplaire passé en vente chez Christie's, à New York, le 21 octobre 1997, lot 238; un deuxième vendu chez Sotheby's, à New York, le 22 mai 1997, lot 253; ainsi qu'un dernier qui fait partie des collections du Getty Museum de Malibu (illustré dans G. Wilson et C. Hess, Summary Catalogue of European Decorative Arts in the J. Paul Getty Museum, Los Angeles, 2001, p.11, catalogue n°17). Toutefois, bien que s'inspirant librement des modèles susmentionnés, Dasson compose ici un meuble original particulièrement luxueux par l'intégration de panneaux de pierres dures ou pietra dura, et se positionne ainsi en héritier des créations des Carlin, Weisweiler ou Beneman qui un siècle auparavant employèrent ce type de matériau excessivement précieux. Cependant, Dasson se distingue de ses célèbres prédécesseurs par la totale maîtrise des techniques ou des matériaux nécessaires à son oeuvre. Certains amateurs actuels ne s'y trompent pas tant certaines pièces de la seconde moitié du XIXème siècle, longtemps qualifiées de « pastiches », concurrencent de nos jours les réalisations du Siècle des lumières et peuvent même être considérées comme le parfait aboutissement des recherches esthétiques des ébénistes des règnes de Louis XV et de Louis XVI. Henri Dasson (1825-1896) figure parmi les plus importants ébénistes français de la seconde moitié du XIXème siècle. Issu d'une famille parisienne modeste, il débute dans un premier temps en tant qu'horloger, puis s'associe au milieu des années 1860 avec un certain Godot, fabricant de bronzes et d'horlogerie. L'on peut considérer que sa carrière commence véritablement à partir de cette époque, surtout lorsque cinq années plus tard, il achète le fonds de commerce de Charles Winckelsen pour 14.000 francs et débute la fabrication de meubles. Rapidement il acquiert une grande notoriété et apparaît régulièrement dans les rapports des expositions universelles, notamment en 1878 lorsque Louis Gonse relève que nouveau venu dans la carrière industrielle Henri Dasson s'est rapidement créé par la perfection de ses oeuvres une très haute situation à laquelle nous applaudissons chaleureusement. Un peu plus d'une dizaine d'années plus tard, en 1889, il expose quelques-unes de ses pièces les plus remarquables inspirées des tous les styles du XVIIIème siècle et remporte un grand prix artistique. En 1883 il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, puis est élevé au grade d'officier en 1889. Il se retire des affaires en 1894 et meurt deux années plus tard. Sa tombe, située dans le cimetière du Père-Lachaise, est sommée d'un buste de Dallier le portraiturant

Auction archive: Lot number 188
Auction:
Datum:
29 Jun 2011
Auction house:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
France
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

Rare meuble d'entre deux, en bonheur du jour, en placage d'acajou et de ronce marquetés dans des doubles encadrements de filets de buis ou d'ébène. Il présente un gradin ouvrant par deux portes marquetées de marbres et pierres dures représentant des personnages dans un paysage animé de village ou un paysage lacustre vénitien animé d'une gondole. En ceinture, un tiroir à secret ornée d'une plaque en ressaut présentant une agrafe supportant des fruits. Montants gaines à facettes moulurées de cuivre, réunis par une tablette évidée plaquée de marbre brèche (léger accident au marbre). Pieds toupies. Riche ornementation de bronzes ciselés et dorés à frise de rinceaux et de vases chargés de pampres dans des encadrements godronnés à raies de coeur. Chutes à oiseaux et rubans. Dés à grattoirs. Pieds à tores de laurier. Plateau à galerie de bronze repercé Estampilles d'Henry DASSON Vers 1860 (éclats, accident au marbre) H.: 112 - L.: 76,5 - P.: 40 cm Pour la réalisation de ce meuble Henri Dasson s'est inspiré, comme souvent, de modèles créés par les plus grands ébénistes français du XVIIIème siècle, en l'occurrence de certains bonheurs-du-jour d'Adam Weisweiler. En effet, nous connaissons quelques modèles de ce célèbre artisan, estampillés ou attribués, présentant des compositions relativement proches de celle du meuble que nous proposons, citons notamment un exemplaire passé en vente chez Christie's, à New York, le 21 octobre 1997, lot 238; un deuxième vendu chez Sotheby's, à New York, le 22 mai 1997, lot 253; ainsi qu'un dernier qui fait partie des collections du Getty Museum de Malibu (illustré dans G. Wilson et C. Hess, Summary Catalogue of European Decorative Arts in the J. Paul Getty Museum, Los Angeles, 2001, p.11, catalogue n°17). Toutefois, bien que s'inspirant librement des modèles susmentionnés, Dasson compose ici un meuble original particulièrement luxueux par l'intégration de panneaux de pierres dures ou pietra dura, et se positionne ainsi en héritier des créations des Carlin, Weisweiler ou Beneman qui un siècle auparavant employèrent ce type de matériau excessivement précieux. Cependant, Dasson se distingue de ses célèbres prédécesseurs par la totale maîtrise des techniques ou des matériaux nécessaires à son oeuvre. Certains amateurs actuels ne s'y trompent pas tant certaines pièces de la seconde moitié du XIXème siècle, longtemps qualifiées de « pastiches », concurrencent de nos jours les réalisations du Siècle des lumières et peuvent même être considérées comme le parfait aboutissement des recherches esthétiques des ébénistes des règnes de Louis XV et de Louis XVI. Henri Dasson (1825-1896) figure parmi les plus importants ébénistes français de la seconde moitié du XIXème siècle. Issu d'une famille parisienne modeste, il débute dans un premier temps en tant qu'horloger, puis s'associe au milieu des années 1860 avec un certain Godot, fabricant de bronzes et d'horlogerie. L'on peut considérer que sa carrière commence véritablement à partir de cette époque, surtout lorsque cinq années plus tard, il achète le fonds de commerce de Charles Winckelsen pour 14.000 francs et débute la fabrication de meubles. Rapidement il acquiert une grande notoriété et apparaît régulièrement dans les rapports des expositions universelles, notamment en 1878 lorsque Louis Gonse relève que nouveau venu dans la carrière industrielle Henri Dasson s'est rapidement créé par la perfection de ses oeuvres une très haute situation à laquelle nous applaudissons chaleureusement. Un peu plus d'une dizaine d'années plus tard, en 1889, il expose quelques-unes de ses pièces les plus remarquables inspirées des tous les styles du XVIIIème siècle et remporte un grand prix artistique. En 1883 il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, puis est élevé au grade d'officier en 1889. Il se retire des affaires en 1894 et meurt deux années plus tard. Sa tombe, située dans le cimetière du Père-Lachaise, est sommée d'un buste de Dallier le portraiturant

Auction archive: Lot number 188
Auction:
Datum:
29 Jun 2011
Auction house:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
France
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
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