Statue Tiv, Nigeria Bois H. 160 cm Tiv figure, Nigeria H. 63 in Provenance : - Colly Gerew, Lagos, Nigeria - Galerie L'Accrosonge, Paris Imposante et ancienne statue sculptée dans un large tronc, représentant un personnage masculin debout, les jambes légèrement fléchies, les pieds fusionnant avec la base tronconique, les bras courts digités à leurs extrémités, la tête ronde posée sur un cou épais. Les traits du visage - quoique réduits à l'essentiel - sont particulièrement expressifs et le corps tout entier semble parcouru par un subtile mouvement. L'ancienneté de ce grand poteau, sculpté dans une essence très dure et lourde, est manifeste. L'érosion de surface révèle la superbe veinure serrée du bois, superficiellement calciné au niveau des jambes. Les anthropologues ne sont pas tous d'accord sur la fonction de ces grandes statues poteaux. Pour Adrian Edwards, elles serviraient à conjurer les esprits azov et protéger des maléfices. Pour François Neyt, elles seraient plutôt des reliquaires domestiques appelés ihambe, placés à l'extérieur de la maison de la doyenne de l'enclos et destinées à assurer protection, fécondité et fertilité.
Statue Tiv, Nigeria Bois H. 160 cm Tiv figure, Nigeria H. 63 in Provenance : - Colly Gerew, Lagos, Nigeria - Galerie L'Accrosonge, Paris Imposante et ancienne statue sculptée dans un large tronc, représentant un personnage masculin debout, les jambes légèrement fléchies, les pieds fusionnant avec la base tronconique, les bras courts digités à leurs extrémités, la tête ronde posée sur un cou épais. Les traits du visage - quoique réduits à l'essentiel - sont particulièrement expressifs et le corps tout entier semble parcouru par un subtile mouvement. L'ancienneté de ce grand poteau, sculpté dans une essence très dure et lourde, est manifeste. L'érosion de surface révèle la superbe veinure serrée du bois, superficiellement calciné au niveau des jambes. Les anthropologues ne sont pas tous d'accord sur la fonction de ces grandes statues poteaux. Pour Adrian Edwards, elles serviraient à conjurer les esprits azov et protéger des maléfices. Pour François Neyt, elles seraient plutôt des reliquaires domestiques appelés ihambe, placés à l'extérieur de la maison de la doyenne de l'enclos et destinées à assurer protection, fécondité et fertilité.
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