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Auction archive: Lot number 27

Statuette masculine, kamdimboang, Côte du

Estimate
€50,000 - €70,000
ca. US$55,991 - US$78,388
Price realised:
€66,976
ca. US$75,001
Auction archive: Lot number 27

Statuette masculine, kamdimboang, Côte du

Estimate
€50,000 - €70,000
ca. US$55,991 - US$78,388
Price realised:
€66,976
ca. US$75,001
Beschreibung:

Statuette masculine, kamdimboang, Côte du fleuve Sepik, Papouasie Nouvelle-Guinée Epoque présumée: Milieu du XIXe siècle Bois dur à patine brun rouge, pigments rouges et verts, rotin H. 27,3 cm Coastal sepik river male figure, papua new guinea H. 10.7 in Provenance(s): - D'après les notes du vendeur vérifiées par Sotheby's en 2001, cette statuette aurait été acquise par l'officier britannique colonial G.H. Green, faisant partie des troupes d'occupation de la « British New Guinea », auprès de la Society of the Divine World Mission, à Marienberg, région du Bas-Sépik, en 1916. - Sotheby's, New York, 16 novembre 2001, lot 206 - Lance Entwistle, Londres - Collection privée américaine Effigie inscrite sur une base circulaire dans laquelle les pieds se fondent, le corps formé par la rencontre de deux volumes imbriqués: jambes fléchies et fessier horizontalisé d'une part, buste étranglé à la taille se développant en un triangle pectoral encadré de bras coudés, d'autre part. La tête losangée est sculptée dans sa moitié inférieure et concave d'un visage puissant - nez aquilin au septum percé, yeux larges rejoignant les oreilles perforées -, le front haut et bombé décrit en un volume lisse. Des incisions dans le bois dur désignent au sommet du crâne une courte coiffe, mais également le dessin d'une barbe au menton, et les ornements pectoraux. Des traces de pigments encore vifs ont perduré, rappelant l'embellissement coutumier du corps par des enduits terreux lors des festivités, ainsi qu'un brassard en rotin sur l'avant-bras gauche, reproduction à échelle réduite des anneaux richement ornés de dents de cochons sauvages, de chien ou encore de roussette. L'ensemble, d'une remarquable puissance, évoque avec vigueur les forces vitales dont cette effigie est le symbole. Dénomination et fonctions des statuettes des bouches du Sepik Au bord des lacs Murik s'étendant sur la rive gauche de l'embouchure du Sepik, ces statuettes monoxyles, anthropomorphes, en majorité masculines, portaient le nom de kandimboa(n)g. Elles n'ont été étudiées de près que par le missionnaire Schmidt et plus récemment (milieu des années 1980) par K. Barlow et D. Lipset. Elles faisaient l'objet de rituels semi-publics et doivent être distinguées de sculptures de figuration analogue mais de plus petite taille, amulettes strictement personnelles que les hommes attachaient à leur sac ou serraient précieusement dans leur étui à médecine. Selon Schmidt, le plus disert à leur sujet (et qui les désigne aussi sous le nom d'« idoles » ou de « figures de divinités »), elles incarnaient de puissants esprits de la brousse, susceptibles d'apporter leur aide à des activités variées: soutenir l'ardeur des chiens de chasse, assurer la bonne marche des embarcations, protéger les jeunes gens nouvellement initiés contre les rencontres féminines, en rêve ou en réalité, etc. Mais les femmes disposaient aussi dans leur maison de réunion de kandimboang souvent chargés de leur procurer amour et fidélité, et des jeunes filles pouvaient également en détenir en guise de talisman. Leur sculpture et leur ornementation relevaient néanmoins des travaux masculins. Chaque statuette avait un nom, généralement aussi une légende, et même un chant qui lui était propre et que les jeunes gens devaient entonner devant elle quand ces objets étaient alignés avec les masques brag lors des fêtes données en l'honneur de ces derniers. La personnalisation de ces objets et la grande variété de rôles et d'emplacements qui leur étaient assignés expliquent largement les différences observables d'un kandimboang à l'autre. Certains étaient destinés à être attachés au sommet d'un mât ou même à la haute chevelure d'un initié, mais il y avait aussi ceux qu'on mettait à la tête de lit des garçons en cours d'initiation, ou qu'on disposait à la poupe et à la proue des embarcations. On peut sans doute les distinguer des premiers par la base dont les a munis le sculpteur pour assurer leur stabilité. Quand plusieurs kandimboang étai

Auction archive: Lot number 27
Auction:
Datum:
22 Jun 2017
Auction house:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
France
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
Beschreibung:

Statuette masculine, kamdimboang, Côte du fleuve Sepik, Papouasie Nouvelle-Guinée Epoque présumée: Milieu du XIXe siècle Bois dur à patine brun rouge, pigments rouges et verts, rotin H. 27,3 cm Coastal sepik river male figure, papua new guinea H. 10.7 in Provenance(s): - D'après les notes du vendeur vérifiées par Sotheby's en 2001, cette statuette aurait été acquise par l'officier britannique colonial G.H. Green, faisant partie des troupes d'occupation de la « British New Guinea », auprès de la Society of the Divine World Mission, à Marienberg, région du Bas-Sépik, en 1916. - Sotheby's, New York, 16 novembre 2001, lot 206 - Lance Entwistle, Londres - Collection privée américaine Effigie inscrite sur une base circulaire dans laquelle les pieds se fondent, le corps formé par la rencontre de deux volumes imbriqués: jambes fléchies et fessier horizontalisé d'une part, buste étranglé à la taille se développant en un triangle pectoral encadré de bras coudés, d'autre part. La tête losangée est sculptée dans sa moitié inférieure et concave d'un visage puissant - nez aquilin au septum percé, yeux larges rejoignant les oreilles perforées -, le front haut et bombé décrit en un volume lisse. Des incisions dans le bois dur désignent au sommet du crâne une courte coiffe, mais également le dessin d'une barbe au menton, et les ornements pectoraux. Des traces de pigments encore vifs ont perduré, rappelant l'embellissement coutumier du corps par des enduits terreux lors des festivités, ainsi qu'un brassard en rotin sur l'avant-bras gauche, reproduction à échelle réduite des anneaux richement ornés de dents de cochons sauvages, de chien ou encore de roussette. L'ensemble, d'une remarquable puissance, évoque avec vigueur les forces vitales dont cette effigie est le symbole. Dénomination et fonctions des statuettes des bouches du Sepik Au bord des lacs Murik s'étendant sur la rive gauche de l'embouchure du Sepik, ces statuettes monoxyles, anthropomorphes, en majorité masculines, portaient le nom de kandimboa(n)g. Elles n'ont été étudiées de près que par le missionnaire Schmidt et plus récemment (milieu des années 1980) par K. Barlow et D. Lipset. Elles faisaient l'objet de rituels semi-publics et doivent être distinguées de sculptures de figuration analogue mais de plus petite taille, amulettes strictement personnelles que les hommes attachaient à leur sac ou serraient précieusement dans leur étui à médecine. Selon Schmidt, le plus disert à leur sujet (et qui les désigne aussi sous le nom d'« idoles » ou de « figures de divinités »), elles incarnaient de puissants esprits de la brousse, susceptibles d'apporter leur aide à des activités variées: soutenir l'ardeur des chiens de chasse, assurer la bonne marche des embarcations, protéger les jeunes gens nouvellement initiés contre les rencontres féminines, en rêve ou en réalité, etc. Mais les femmes disposaient aussi dans leur maison de réunion de kandimboang souvent chargés de leur procurer amour et fidélité, et des jeunes filles pouvaient également en détenir en guise de talisman. Leur sculpture et leur ornementation relevaient néanmoins des travaux masculins. Chaque statuette avait un nom, généralement aussi une légende, et même un chant qui lui était propre et que les jeunes gens devaient entonner devant elle quand ces objets étaient alignés avec les masques brag lors des fêtes données en l'honneur de ces derniers. La personnalisation de ces objets et la grande variété de rôles et d'emplacements qui leur étaient assignés expliquent largement les différences observables d'un kandimboang à l'autre. Certains étaient destinés à être attachés au sommet d'un mât ou même à la haute chevelure d'un initié, mais il y avait aussi ceux qu'on mettait à la tête de lit des garçons en cours d'initiation, ou qu'on disposait à la poupe et à la proue des embarcations. On peut sans doute les distinguer des premiers par la base dont les a munis le sculpteur pour assurer leur stabilité. Quand plusieurs kandimboang étai

Auction archive: Lot number 27
Auction:
Datum:
22 Jun 2017
Auction house:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
France
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+33 (0)1 47427801
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