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Auction archive: Lot number 114

VIAN Boris [Ville-d'Avray, 1920 - Paris, 1959], poète, romancier, parolier, auteur de théatre, trompettiste de jazz français

AUTOGRAPHES
6 Nov 2013
Estimate
€30,000 - €40,000
ca. US$40,478 - US$53,971
Price realised:
€53,000
ca. US$71,512
Auction archive: Lot number 114

VIAN Boris [Ville-d'Avray, 1920 - Paris, 1959], poète, romancier, parolier, auteur de théatre, trompettiste de jazz français

AUTOGRAPHES
6 Nov 2013
Estimate
€30,000 - €40,000
ca. US$40,478 - US$53,971
Price realised:
€53,000
ca. US$71,512
Beschreibung:

Importante correspondance de 52 lettres autographes en général signées et 1 carte autographe signée, adressées à sa femme Michelle. De 1941 à 1954; formats divers, enveloppes jointes. Boris Vian doit beaucoup son travail d'écriture à sa femme Michelle. Belle correspondance évoquant ses enfants, ses activités, ses instructions pour des traductions de Michelle Vian, son hobby pour les voitures, etc. Certaines lettres comportent des dessins. Nous ne pouvons tout retranscrire, nous en donnons quelques extraits: La correspondance commence par 2 billets doux envoyés par Boris Vian avant leur mariage. Vers 1941. «Ici Bisou Ravi. Sois ce soir à 6 h 25 au Théâtre de l'OEuvre. signé Bisou (c'est très sale)». 17 février 1941: «En tant que secrétaire particulier des bougres et bougresses de la famille Vian, honorablement censuré ça et là, je vous dit de vous trouver à St Lazare à 3 heures moins 5, mercredi prochain [...]. Vous aurez l'avantage d'y trouver un grand mâle blond, dans le genre fleur de Nave, saucisson tête de flanc, hure de cornemuse et bourinard». 12 avril 1943: «Je vais encore me coucher tout seul et chercher avec mes jambes et ne rien trouver et c'est très ennuyeux [...]. J'ai téléforné à Simone où je vais dîner mardi. Ha Ha ton homme se dévergonde [...]. Mon chéri, minet chat lapin chou rat volaille, jambon je m'ennuie de toi, je veux te biser. [...] La luxure, voyez-vous, c'est baiser en canard quand on peut, baiser en levrette ou comme tout le monde, ou comme les Anglais. Dis ça à Stéphane et au curé». 13 avril 1943: «Mon doux chat, j'ai reçu ta lettre ce matin avec ton écriture démantibulée. Je voudrais bien encore ce soir avoir ma miche et mes mains sur son dos et sa tyniasse dans mon nez. Enfin! Envoie des oeufs pour me consoler». Jeudi 6 septembre 1945: «Je viens de recevoir enfin la lettre que tu confies à M. Pitre le Peau Rouge de l'île d'Yeu et le supérieur rôti idem. Nous avons dîné ici ce soir avec Gigot revenu de Bréhat». Samedi 8 septembre 1945: «Voilà ci-joint des sous et ta carte d'identité pour les toucher. Si t'en as pas assez, dis-moi. Ma tripe alla mieux today. [...] Je voudrais bien avoir le surmâle. Je suis un individu. Je pense, donc j'oublie». 8 septembre 1945: «J'imagine que l'éclat du soleil dans la mer produit une rutilance hadrienne et que le son du crabe est trust au fond des bouées. Je ne sais plus quoi faire du membre que des générations d'aïeux m'ont transmis mais j'ai mis Dieu en néquation. Jarry calcule bien sa surface, pardine sardines? En mangestu?». 11 septembre 1945: «Il m'arrive une chose très funny. Mathis (Roger) le copain de Col(son) Guy m'avait (avant les) vacances, téléphoné (tu sais, pour jouer) avec un orchestre où y avait 2 américains et j'y avais dit: à la rentrée. Et il m'a téléphoné hier soir. Et j'y suis. Tous les soirs nous allons jouer sur un petit show boat qui se promène sur la Seine avec des GI et des mademoiselles». Lundi 10 septembre 1945: «Je pense que ça fait déjà dix jours de tirés sans toi et c'est ben emmerdant parce qu'il y en a d'autres. Je t'ai pas encore envoyé caissette parce que j'ai pas encore le tabac. Je le prends demain. [...] Depuis ma dernière lettre, j'ai vu Bill qui me gava un numéro d'esquire; mais without the Varga girl enlevée par somebody que j'ignore». 26 février 1948: «Je ne peux plus entendre Luter parce que c'est vraiment très peu accordé et fort discordant. Louis, il joue par coeur tous ses chorus et comme je les connais par coeur, je pourrais en faire autant si je savais jouir de la Trompinette et tous les orchestres, y a au moins un thruc qui khloche, alors je ne sais pas quoi faire ni dire parce que je suis mal content». 15 août 1948: «J'ai pas encore eu le temps de me masturber, aussi je t'écris pour le faire en pensant à tes fessinettes. J'ai trop bouffé des gâteaux avec le gazozo, alors j'ai envie de chier. C'est rien, ça m'arrive tous les jours. J'espère que tu as fai bon vouaiage. Et que t'es arrivée encore vierge. J'ai pas encore

Auction archive: Lot number 114
Auction:
Datum:
6 Nov 2013
Auction house:
Tessier-Sarrou & Associés
8 rue Saint-Marc
6ème étage gauche
75002 Paris
France
mail@tessier-sarrou.com
+33 (0)1 40130779
+33 (0)1 42336194
Beschreibung:

Importante correspondance de 52 lettres autographes en général signées et 1 carte autographe signée, adressées à sa femme Michelle. De 1941 à 1954; formats divers, enveloppes jointes. Boris Vian doit beaucoup son travail d'écriture à sa femme Michelle. Belle correspondance évoquant ses enfants, ses activités, ses instructions pour des traductions de Michelle Vian, son hobby pour les voitures, etc. Certaines lettres comportent des dessins. Nous ne pouvons tout retranscrire, nous en donnons quelques extraits: La correspondance commence par 2 billets doux envoyés par Boris Vian avant leur mariage. Vers 1941. «Ici Bisou Ravi. Sois ce soir à 6 h 25 au Théâtre de l'OEuvre. signé Bisou (c'est très sale)». 17 février 1941: «En tant que secrétaire particulier des bougres et bougresses de la famille Vian, honorablement censuré ça et là, je vous dit de vous trouver à St Lazare à 3 heures moins 5, mercredi prochain [...]. Vous aurez l'avantage d'y trouver un grand mâle blond, dans le genre fleur de Nave, saucisson tête de flanc, hure de cornemuse et bourinard». 12 avril 1943: «Je vais encore me coucher tout seul et chercher avec mes jambes et ne rien trouver et c'est très ennuyeux [...]. J'ai téléforné à Simone où je vais dîner mardi. Ha Ha ton homme se dévergonde [...]. Mon chéri, minet chat lapin chou rat volaille, jambon je m'ennuie de toi, je veux te biser. [...] La luxure, voyez-vous, c'est baiser en canard quand on peut, baiser en levrette ou comme tout le monde, ou comme les Anglais. Dis ça à Stéphane et au curé». 13 avril 1943: «Mon doux chat, j'ai reçu ta lettre ce matin avec ton écriture démantibulée. Je voudrais bien encore ce soir avoir ma miche et mes mains sur son dos et sa tyniasse dans mon nez. Enfin! Envoie des oeufs pour me consoler». Jeudi 6 septembre 1945: «Je viens de recevoir enfin la lettre que tu confies à M. Pitre le Peau Rouge de l'île d'Yeu et le supérieur rôti idem. Nous avons dîné ici ce soir avec Gigot revenu de Bréhat». Samedi 8 septembre 1945: «Voilà ci-joint des sous et ta carte d'identité pour les toucher. Si t'en as pas assez, dis-moi. Ma tripe alla mieux today. [...] Je voudrais bien avoir le surmâle. Je suis un individu. Je pense, donc j'oublie». 8 septembre 1945: «J'imagine que l'éclat du soleil dans la mer produit une rutilance hadrienne et que le son du crabe est trust au fond des bouées. Je ne sais plus quoi faire du membre que des générations d'aïeux m'ont transmis mais j'ai mis Dieu en néquation. Jarry calcule bien sa surface, pardine sardines? En mangestu?». 11 septembre 1945: «Il m'arrive une chose très funny. Mathis (Roger) le copain de Col(son) Guy m'avait (avant les) vacances, téléphoné (tu sais, pour jouer) avec un orchestre où y avait 2 américains et j'y avais dit: à la rentrée. Et il m'a téléphoné hier soir. Et j'y suis. Tous les soirs nous allons jouer sur un petit show boat qui se promène sur la Seine avec des GI et des mademoiselles». Lundi 10 septembre 1945: «Je pense que ça fait déjà dix jours de tirés sans toi et c'est ben emmerdant parce qu'il y en a d'autres. Je t'ai pas encore envoyé caissette parce que j'ai pas encore le tabac. Je le prends demain. [...] Depuis ma dernière lettre, j'ai vu Bill qui me gava un numéro d'esquire; mais without the Varga girl enlevée par somebody que j'ignore». 26 février 1948: «Je ne peux plus entendre Luter parce que c'est vraiment très peu accordé et fort discordant. Louis, il joue par coeur tous ses chorus et comme je les connais par coeur, je pourrais en faire autant si je savais jouir de la Trompinette et tous les orchestres, y a au moins un thruc qui khloche, alors je ne sais pas quoi faire ni dire parce que je suis mal content». 15 août 1948: «J'ai pas encore eu le temps de me masturber, aussi je t'écris pour le faire en pensant à tes fessinettes. J'ai trop bouffé des gâteaux avec le gazozo, alors j'ai envie de chier. C'est rien, ça m'arrive tous les jours. J'espère que tu as fai bon vouaiage. Et que t'es arrivée encore vierge. J'ai pas encore

Auction archive: Lot number 114
Auction:
Datum:
6 Nov 2013
Auction house:
Tessier-Sarrou & Associés
8 rue Saint-Marc
6ème étage gauche
75002 Paris
France
mail@tessier-sarrou.com
+33 (0)1 40130779
+33 (0)1 42336194
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