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Auction archive: Lot number 4

ALEXANDRE II] - DOLGOROUKI (Catherine)

Estimate
€1,600 - €2,000
ca. US$2,185 - US$2,732
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 4

ALEXANDRE II] - DOLGOROUKI (Catherine)

Estimate
€1,600 - €2,000
ca. US$2,185 - US$2,732
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Lettre autographe. S.P. [Saint-Pétersbourg] Mercredi 3 / 15 novembre 1871 (n° 293), au Tsar ALEXANDRE II (qui a noté en tête la date de réception); 4 pages in-8. Elle est triste de ne pas le voir de la journée: "aussi je n'attends que le moment de te revoir demain, je ne puis plus vivre loin de toi, c'est un besoin de mon existence de me retrouver dans tes bras, mon ange délirant, ma seule consolation. Après t'avoir écrit je me reposeais et sortis à 2 h. à pieds par un temps humide, je marcheais une ½ heure et alleais chez Vava avec la quelle nous fimes des courses pour Mouche [soeur de Katia: la princesse Marie Mestchersky]. Je me sens tout à fait malheureuse et aurais donné tout pour te revoir car je t'aime à la folie, tu est mon mari adoré qui forme mon bonheur, aussi rien ne peut etre comparé au sentiment de s'adorer comme nous et jouïr du delire de n'appartenir que l'un à l'autre devant Dieu et notre conscience pour toujours, ce qui nous relève à nos propres yeux et nous soutient aussi [...] Nous avons de quoi être fiers et remercier Dieu car c'est un culte qui nous console et nous donne du courage ". Elle lui demande de lui donner 5.000 "afin de remettre à Mouche car c'est le terme pour le lui donner [...] J'aurais voulu que tu me donnes 3 m. ou 5 m. pour moi, car avec mes trimballages [elle revient de France] qui m'ont couté si cher cette fois, j'ai dû emprunter à Paris et suis revenu sans un sou, si cela t'est impossible tu me le diras franchement et je m'arrangerais à prendre chez quelqu'un. Pardonnes moi de t'en parler, mais c'est mon devoir de te dire si je manques de quelque chose, et tu es toujours un ange pour moi "... À 8 h. du soir. "Je n'ai rien pu avaler quelle difference avec mon appétit lorsque nous dineons ensemble, et puis je me reposeais. Maintenant je viens de recevoir ta bonne lettre qui est le reflet complet de ton coeur. Je comprends que tu est hanté par nos bons moments passés ensemble, oh ! que j'aime à te carresser car tu est si appetissant et delirant [...] Notre bonne journée de hier nous a laissé la meme delicieuse impression et je sens que nous sommes plus fous amoureux que jamais l'un de l'autre et que cela déborde terriblement. Oui certes le meilleur cadeau pour nous c'est le bonheur de nous voir et nous retremper doma [chez nous], tout nous est bon lorsque nous sommes ensemble alors ni le froid ni le vent n'existe pour nous je sais que tu es heureux d'être mon bien sacré. À 9 h ¾. "Vava est venue tantôt et ma vieille bonne et maintenant je vais me coucher me sentant très fatiguée. Je veux que tu viennes dans notre nid avant 5 h. car j'y serais à 5 h. et veux t'y trouver déjà "... Jeudi 4 / 16 Nov. 1871 à 10 h ½ du matin. "Bonjour cher ange je t'aime et cela déborde en moi terriblement. J'ai eu beaucoup de peine à m'endormir mais ai continué d'un sommeil agité [...] A 5 h. moins 5 m je serais chez toi, sois dans notre nid avant cela. [...] Que Dieu nous benisse "..

Auction archive: Lot number 4
Auction:
Datum:
19 Nov 2010
Auction house:
Hubert Brissonneau SVV
4 rue Drouot
75009 Paris
France
brissonneau@wanadoo.fr
+33 (0)1 4246 0007
+33 (0)1 4223 3321
Beschreibung:

Lettre autographe. S.P. [Saint-Pétersbourg] Mercredi 3 / 15 novembre 1871 (n° 293), au Tsar ALEXANDRE II (qui a noté en tête la date de réception); 4 pages in-8. Elle est triste de ne pas le voir de la journée: "aussi je n'attends que le moment de te revoir demain, je ne puis plus vivre loin de toi, c'est un besoin de mon existence de me retrouver dans tes bras, mon ange délirant, ma seule consolation. Après t'avoir écrit je me reposeais et sortis à 2 h. à pieds par un temps humide, je marcheais une ½ heure et alleais chez Vava avec la quelle nous fimes des courses pour Mouche [soeur de Katia: la princesse Marie Mestchersky]. Je me sens tout à fait malheureuse et aurais donné tout pour te revoir car je t'aime à la folie, tu est mon mari adoré qui forme mon bonheur, aussi rien ne peut etre comparé au sentiment de s'adorer comme nous et jouïr du delire de n'appartenir que l'un à l'autre devant Dieu et notre conscience pour toujours, ce qui nous relève à nos propres yeux et nous soutient aussi [...] Nous avons de quoi être fiers et remercier Dieu car c'est un culte qui nous console et nous donne du courage ". Elle lui demande de lui donner 5.000 "afin de remettre à Mouche car c'est le terme pour le lui donner [...] J'aurais voulu que tu me donnes 3 m. ou 5 m. pour moi, car avec mes trimballages [elle revient de France] qui m'ont couté si cher cette fois, j'ai dû emprunter à Paris et suis revenu sans un sou, si cela t'est impossible tu me le diras franchement et je m'arrangerais à prendre chez quelqu'un. Pardonnes moi de t'en parler, mais c'est mon devoir de te dire si je manques de quelque chose, et tu es toujours un ange pour moi "... À 8 h. du soir. "Je n'ai rien pu avaler quelle difference avec mon appétit lorsque nous dineons ensemble, et puis je me reposeais. Maintenant je viens de recevoir ta bonne lettre qui est le reflet complet de ton coeur. Je comprends que tu est hanté par nos bons moments passés ensemble, oh ! que j'aime à te carresser car tu est si appetissant et delirant [...] Notre bonne journée de hier nous a laissé la meme delicieuse impression et je sens que nous sommes plus fous amoureux que jamais l'un de l'autre et que cela déborde terriblement. Oui certes le meilleur cadeau pour nous c'est le bonheur de nous voir et nous retremper doma [chez nous], tout nous est bon lorsque nous sommes ensemble alors ni le froid ni le vent n'existe pour nous je sais que tu es heureux d'être mon bien sacré. À 9 h ¾. "Vava est venue tantôt et ma vieille bonne et maintenant je vais me coucher me sentant très fatiguée. Je veux que tu viennes dans notre nid avant 5 h. car j'y serais à 5 h. et veux t'y trouver déjà "... Jeudi 4 / 16 Nov. 1871 à 10 h ½ du matin. "Bonjour cher ange je t'aime et cela déborde en moi terriblement. J'ai eu beaucoup de peine à m'endormir mais ai continué d'un sommeil agité [...] A 5 h. moins 5 m je serais chez toi, sois dans notre nid avant cela. [...] Que Dieu nous benisse "..

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Datum:
19 Nov 2010
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4 rue Drouot
75009 Paris
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