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Auction archive: Lot number 14

John HAYES (?, 1786-Londres, 1866), d’après Jacques-Louis DAVID

Estimate
€30,000 - €50,000
ca. US$32,675 - US$54,459
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 14

John HAYES (?, 1786-Londres, 1866), d’après Jacques-Louis DAVID

Estimate
€30,000 - €50,000
ca. US$32,675 - US$54,459
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

John HAYES (?, 1786-Londres, 1866), d’après Jacques-Louis DAVID (1748-1825) L’empereur Napoléon Ier dans son cabinet de travail aux Tuileries Huile sur toile, circa 1815. H. 125 x L. 100 cm. Inscription “ J.Hayes - David” sur le châssis et numéro d’inventaire au pochoir “67601”. Dans un cadre de bois doré. Cadre : H. 149 x L. 124 cm. Provenance Collection de Sir Thomas Charles Willis Pullinger CBE OBE OBK JP (1867-1945), pionnier de l’ingénierie automobile. Oeuvres en rapport - Jacques-Louis DAVID Napoléon Ier dans son cabinet de travail aux Tuileries, 1812, huile sur toile, 203,9 cm × 125,1 cm. National Gallery of Art, Washington D.C. (inv. 1961.9.15). - Jacques Louis David (1748-1825), Napoléon Ier dans son cabinet de travail aux Tuileries, 1812, huile sur toile, 205 x 128 cm. Fontainebleau, Musée national du château. Historique Portraitiste anglais né vers 1786, son nom apparaît pour la première fois comme exposant à la Royal Academy en 1814. Il continue d'y exposer jusqu'en 1851 ; ses contributions étaient principalement des portraits, bien qu'il ait parfois envoyé quelques scènes de genre. Hayes avait une pratique considérable en tant que portraitiste et mourut en 1866, à l'âge de 80 ans. Ses talents de portraitiste lui valurent de nombreuses commandes de la haute société britannique, en témoigne le portrait de Mlle Agnès Strickland, peint en 1846 par Hayes et conservé à la National Portrait Gallery. Napoléon dans son cabinet de travail, une commande anglaise Le 3 août 1811, un riche Écossais prénommé Alexander, marquis de Douglas – qui deviendra le dixième duc de Hamilton en 1819 – , adresse une lettre à David pour lui passer commande d’un portrait de Napoléon. « … vous avez daigné faire choix de mon Pinceau pour transmettre sur la toile les traits du Grand Homme, et le représenter dans un des événements qui l’ont immortalisé », lui répond l’artiste le 20 septembre. Le peintre réalise alors un tableau qui tranche avec les représentations habituelles de l’Empereur. Abandonnant le costume d’appart, David choisit de le figurer en tenue de Colonel des Grenadiers à pied de la Garde, dans son cabinet de travail au Palais des Tuileries. Plutôt qu’une célébration du pouvoir impérial, il s’agit d’une allégorie de l’œuvre civile de Napoléon. Le Code civil posé sur le bureau, les bougies consumées et la montre affichant quatre heures passées indiquent que le souverain a travaillé toute la nuit à son projet législatif. Dans un geste iconique désormais rattaché à la figure de Napoléon, ce dernier glisse sa main droite dans son gilet. Le tableau sera exposé au château des ducs de Hamilton, il est vendu en 1882 à Archibald Primrose (5e comte de Rosebery). En 1954 il est acquis par la fondation de Samuel H. Kress qui le dépose par la suite à la National Gallery of Art de Washington. Dès avril 1812, David exécute une répétition du tableau, un « second original », mais dans lequel l’Empereur porte l’uniforme vert des chasseurs à cheval de la Garde, tel que sur notre tableau. Cette œuvre, commandée par un mystérieux monsieur Huibans qui n’en fera jamais l’acquisition, restera dans l’atelier de David qui l’emmène dans son exil bruxellois. Le tableau sera vendu à Paris en 1824. Il réapparait en 1860, date à laquelle il est vendu par le célèbre marchand Durand-Ruel à l’empereur Napoléon III. Sous le Second Empire, le tableau est placé dans le « salon du Chambellan » précédant la salle du Conseil aux Tuileries. En 1870, il est transféré au Louvre puis est mis par Reiset sur la liste des œuvres du domaine privé présentant un intérêt historique ou artistique, dressée à la demande de la commission de la dotation mobilière en 1873. Il est alors restitué par décision de justice à l’impératrice Eugénie en 1881 qui le donne à la princesse Mathilde, qui l'offre elle-même à son frère le prince Napoléon. Il fait par la suite l’objet d’une dation par le Prince et la Princesse Napoléon en 1979. En 2020, suite à la renonciation à l’usufruit par la princes

Auction archive: Lot number 14
Auction:
Datum:
25 May 2023
Auction house:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
France
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

John HAYES (?, 1786-Londres, 1866), d’après Jacques-Louis DAVID (1748-1825) L’empereur Napoléon Ier dans son cabinet de travail aux Tuileries Huile sur toile, circa 1815. H. 125 x L. 100 cm. Inscription “ J.Hayes - David” sur le châssis et numéro d’inventaire au pochoir “67601”. Dans un cadre de bois doré. Cadre : H. 149 x L. 124 cm. Provenance Collection de Sir Thomas Charles Willis Pullinger CBE OBE OBK JP (1867-1945), pionnier de l’ingénierie automobile. Oeuvres en rapport - Jacques-Louis DAVID Napoléon Ier dans son cabinet de travail aux Tuileries, 1812, huile sur toile, 203,9 cm × 125,1 cm. National Gallery of Art, Washington D.C. (inv. 1961.9.15). - Jacques Louis David (1748-1825), Napoléon Ier dans son cabinet de travail aux Tuileries, 1812, huile sur toile, 205 x 128 cm. Fontainebleau, Musée national du château. Historique Portraitiste anglais né vers 1786, son nom apparaît pour la première fois comme exposant à la Royal Academy en 1814. Il continue d'y exposer jusqu'en 1851 ; ses contributions étaient principalement des portraits, bien qu'il ait parfois envoyé quelques scènes de genre. Hayes avait une pratique considérable en tant que portraitiste et mourut en 1866, à l'âge de 80 ans. Ses talents de portraitiste lui valurent de nombreuses commandes de la haute société britannique, en témoigne le portrait de Mlle Agnès Strickland, peint en 1846 par Hayes et conservé à la National Portrait Gallery. Napoléon dans son cabinet de travail, une commande anglaise Le 3 août 1811, un riche Écossais prénommé Alexander, marquis de Douglas – qui deviendra le dixième duc de Hamilton en 1819 – , adresse une lettre à David pour lui passer commande d’un portrait de Napoléon. « … vous avez daigné faire choix de mon Pinceau pour transmettre sur la toile les traits du Grand Homme, et le représenter dans un des événements qui l’ont immortalisé », lui répond l’artiste le 20 septembre. Le peintre réalise alors un tableau qui tranche avec les représentations habituelles de l’Empereur. Abandonnant le costume d’appart, David choisit de le figurer en tenue de Colonel des Grenadiers à pied de la Garde, dans son cabinet de travail au Palais des Tuileries. Plutôt qu’une célébration du pouvoir impérial, il s’agit d’une allégorie de l’œuvre civile de Napoléon. Le Code civil posé sur le bureau, les bougies consumées et la montre affichant quatre heures passées indiquent que le souverain a travaillé toute la nuit à son projet législatif. Dans un geste iconique désormais rattaché à la figure de Napoléon, ce dernier glisse sa main droite dans son gilet. Le tableau sera exposé au château des ducs de Hamilton, il est vendu en 1882 à Archibald Primrose (5e comte de Rosebery). En 1954 il est acquis par la fondation de Samuel H. Kress qui le dépose par la suite à la National Gallery of Art de Washington. Dès avril 1812, David exécute une répétition du tableau, un « second original », mais dans lequel l’Empereur porte l’uniforme vert des chasseurs à cheval de la Garde, tel que sur notre tableau. Cette œuvre, commandée par un mystérieux monsieur Huibans qui n’en fera jamais l’acquisition, restera dans l’atelier de David qui l’emmène dans son exil bruxellois. Le tableau sera vendu à Paris en 1824. Il réapparait en 1860, date à laquelle il est vendu par le célèbre marchand Durand-Ruel à l’empereur Napoléon III. Sous le Second Empire, le tableau est placé dans le « salon du Chambellan » précédant la salle du Conseil aux Tuileries. En 1870, il est transféré au Louvre puis est mis par Reiset sur la liste des œuvres du domaine privé présentant un intérêt historique ou artistique, dressée à la demande de la commission de la dotation mobilière en 1873. Il est alors restitué par décision de justice à l’impératrice Eugénie en 1881 qui le donne à la princesse Mathilde, qui l'offre elle-même à son frère le prince Napoléon. Il fait par la suite l’objet d’une dation par le Prince et la Princesse Napoléon en 1979. En 2020, suite à la renonciation à l’usufruit par la princes

Auction archive: Lot number 14
Auction:
Datum:
25 May 2023
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75009 Paris
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