Beschreibung:

POT-POURRI en porcelaine céladon (restauré à l'or par kintsugi) sur une monture en bronze doré d'époque Louis XV. XVIIIe siècle, vers 1750. Hauteur : 30 cm - Largeur : 30 cm Les pots pourris en céladon font partie de ces objets en vogue au milieu du XVIIIe siècle, les marchands merciers en sont les grands pourvoyeurs. Celui-ci présente une caractéristique tout à fait atypique : le céladon ayant dû être cassé, il a été réparé à l'or. En effet, le céladon est une porcelaine de Chine, précieuse au XVIIIe siècle, le fait qu'elle ait été cassée n'impliquait pas de jeter les morceaux, mais fut prétexte à en faire un objet tout à fait exceptionnel de par la réparation qui s'en suivit appelée kintsugi et qui consiste à « recoller » les morceaux avec une pâte recouverte d'or. De par sa monture, ce pot-pourri peut être daté des années 1750 dans un style que l'on associe traditionnellement à la seconde période de la rocaille, les motifs végétaux sont d'une structure ample, symétrique et moins « contournée ». Le livre-journal de Lazare Duvaux qui retrace avec précision l'activité commerciale de l'un des plus grands marchands merciers entre 1748 et 1758 et spécialiste de ce genre de porcelaine montée, mentionne plusieurs paires de pots-pourris. C'est ainsi que des noms de commanditaires apparaissent : la comtesse de Bentheim, le duc de Bouillon, la duchesse de Turenne, Madame de Pompadour.