Très rare paire de petits miroirs en bois mouluré, sculpté et doré à vue ovale. La bordure du miroir à frise de tors de lauriers dont partent de larges agrafes de feuilles d’acanthe et de guirlandes de fruits (raisins ?) tombantes sommé d’un mascaron polymorphe à tête de feuilles, à l’expression grimaçante outrageuse. Italie, début du XVIIe siècle 43 x 36 cm (petits accidents et manques, restaurations) C’est à la Renaissance en Italie que le motif de mascaron, ornement architectural de figure humaine ou animale connu depuis l’antiquité prend toute son ampleur avec sa déformation outrancière jusqu’au motif de la grotesque qui s’y généralise. Poussant encore plus loin ces excès du vocabulaire décoratif, Stefano della Bella (1610- 1664) laisse de superbes dessins, celui-ci conservé à l’Instituto Nazionale per la Grafica, Rome.
Très rare paire de petits miroirs en bois mouluré, sculpté et doré à vue ovale. La bordure du miroir à frise de tors de lauriers dont partent de larges agrafes de feuilles d’acanthe et de guirlandes de fruits (raisins ?) tombantes sommé d’un mascaron polymorphe à tête de feuilles, à l’expression grimaçante outrageuse. Italie, début du XVIIe siècle 43 x 36 cm (petits accidents et manques, restaurations) C’est à la Renaissance en Italie que le motif de mascaron, ornement architectural de figure humaine ou animale connu depuis l’antiquité prend toute son ampleur avec sa déformation outrancière jusqu’au motif de la grotesque qui s’y généralise. Poussant encore plus loin ces excès du vocabulaire décoratif, Stefano della Bella (1610- 1664) laisse de superbes dessins, celui-ci conservé à l’Instituto Nazionale per la Grafica, Rome.
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