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Auction archive: Lot number 11

BARBEY D'AUREVILLY Jules

Estimate
€15,000 - €25,000
ca. US$17,038 - US$28,397
Price realised:
€15,000
ca. US$17,038
Auction archive: Lot number 11

BARBEY D'AUREVILLY Jules

Estimate
€15,000 - €25,000
ca. US$17,038 - US$28,397
Price realised:
€15,000
ca. US$17,038
Beschreibung:

Très précieux ensemble manuscrit de 10 des plus beaux poèmes autographes donc 5 signés. Montés sur onglets et encartés dans une reliure carton martelé avec monogramme, pièce de titre au dos. (Nous ne citerons que le début des poèmes). - Caen, 9 Xbre 1834; 4 pages in-4°. Poème autographe signé «Oh! pourquoi voyager?». Ce poème a été publié dans le Gaulois du dimanche du 26 septembre 1908 avec la précision suivante: poésie tirée à 36 exemplaires seulement en 1854. «Oh! pourquoi voyager as-tu dit, c'est que l'âme se prend de longs ennuis et partout et toujours, c'est qu'il est un désir ardent comme une fl amme Qui, nos amours éteints, survit à nos amours! C'est qu'on est mal ici! - Comme les hirondelles, Un vague instinct d'aller nous dévore à mourir; C'est qu'à nos coeurs, mon Dieu! vous avez mis des ailes. Voilà pourquoi je veux partir! C'est que le coeur hennit en pensant aux voyages, Plus fort que le coursier qui sellé nous attend; C'est qu'il est dans le nom des plus lointains rivages Des charmes sans pareils pour celui qui l'entend; Irrésistible appel, ranz des vaches pour l'âme Qui cherche son pays perdu - dans l'avenir; C'est fier comme un clairon, doux comme un chant de femme. Voilà pourquoi je veux partir!»... - Poème en prose, autographe signé intitulé «Niobé», écrit en 1844 et publié dans Rythmes oubliés en 1897; 5 pages in-4°. «Oui! Vellini, tu as une rivale. Quand ce soir, revenus tous deux de la fête, tu t'es rejetée dans mes bras, mes yeux n'ont pas cherché ton regard et ma bouche a trompé la tienne. Tu étais sur mon coeur et je t'oubliais. Ma pensée t'était infidèle. Vaine d'amour, tu croyais sans doute que je contemplais cette chevelure aux mille serpents d'or, tordus sur le vermillon de tes joues, comme si, vivants, ils en avaient senti la fl amme. Non! ma Vellini, je rêvais au pâle camée de ton diadème; à cette inerte figure de Niobé, mise, comme parure, sur un front jeune, et qui semblait fouler avec dédain, ma Vellini, ta jeunesse, ta beauté, l'Amour et la Vie»... - Poème autographe signé intitulé «La Beauté», écrit en 1835, dédié à Armance du Vallon. 3 pages in-4°. «Eh quoi! vous vous plaignez, vous aussi, de la vie! Vous avez des douleurs, des ennuis, des dégoûts! Un dard sans force aux yeux, sur la lèvre une lie, Et du mépris au coeur! - Hélas! c'est comme nous! Lie aux lèvres? - poison, reste brûlant du verre; Dard aux yeux? - rapporté mi-brisé des combats; Et dans le coeur mépris? - Éternel Sagittaire Dont le carquois ne tarit pas! Vous avez tout cela, - comme nous, ô Madame! En vain Dieu répandit ses sourires sur vous! La Beauté n'est donc pas tout non plus pour la femme Comme en la maudissant nous disions à genoux, Et comme tant de fois, dans vos soirs de conquête, Vous l'ont dit vos amants, en des transports perdus, Et que, pâle d'ennui, vous détourniez la tête, Ô Dieu! n'y pensant déjà plus...» - Poème autographe, intitulé «L'Échanson», daté de Paris, février 1843. 2 pages in-4°, incomplet de la fin. «Tu ne sais pas, Clary, quand, heureuse, ravie, Tu me tends ton épaule et ton front tour à tour, Que dans la double coupe où je puise la vie Il est un autre goût que celui de l'amour... Ô ma chère Clary, tu ne sais pas sans doute Qu'il est derrière nous un funèbre Échanson Dont la main doit verser d'abord, goutte par goutte, Dans tout amour un froid poison. Dès que nous nous aimons, cet Échanson terrible Apparaît,? et grandit, comme un spectre fatal; Il ne nous quitte plus... présent, quoique invisible, De l'amour partagé mystérieux vassal»... - Poème autographe signé intitulé «Le vieux goëland», écrit à l'encre rouge avec les chiffres des strophes en bleu, dédié à Léon Ostrowski. «C'était un fier oiseau, farouche et solitaire, Au bec crochu d'or pâle, aux pieds d'ambre, à l'oeil clair, Arraché tout vivant au rocher, son repaire, Aux fl ots verts, à la nue, aux brisans, au grand air! Ils l'avaient pris dans un de ces jours de tempête Où Satan, sur les mers, déchaîne son Sabbat... Un harpon lui cassa l'a

Auction archive: Lot number 11
Auction:
Datum:
26 Oct 2018
Auction house:
Oger - Blanchet
22 rue Drouot
75009 Paris
France
contact@ogerblanchet.fr
+33 (0)1 42469695
+33 (0)1 45231632
Beschreibung:

Très précieux ensemble manuscrit de 10 des plus beaux poèmes autographes donc 5 signés. Montés sur onglets et encartés dans une reliure carton martelé avec monogramme, pièce de titre au dos. (Nous ne citerons que le début des poèmes). - Caen, 9 Xbre 1834; 4 pages in-4°. Poème autographe signé «Oh! pourquoi voyager?». Ce poème a été publié dans le Gaulois du dimanche du 26 septembre 1908 avec la précision suivante: poésie tirée à 36 exemplaires seulement en 1854. «Oh! pourquoi voyager as-tu dit, c'est que l'âme se prend de longs ennuis et partout et toujours, c'est qu'il est un désir ardent comme une fl amme Qui, nos amours éteints, survit à nos amours! C'est qu'on est mal ici! - Comme les hirondelles, Un vague instinct d'aller nous dévore à mourir; C'est qu'à nos coeurs, mon Dieu! vous avez mis des ailes. Voilà pourquoi je veux partir! C'est que le coeur hennit en pensant aux voyages, Plus fort que le coursier qui sellé nous attend; C'est qu'il est dans le nom des plus lointains rivages Des charmes sans pareils pour celui qui l'entend; Irrésistible appel, ranz des vaches pour l'âme Qui cherche son pays perdu - dans l'avenir; C'est fier comme un clairon, doux comme un chant de femme. Voilà pourquoi je veux partir!»... - Poème en prose, autographe signé intitulé «Niobé», écrit en 1844 et publié dans Rythmes oubliés en 1897; 5 pages in-4°. «Oui! Vellini, tu as une rivale. Quand ce soir, revenus tous deux de la fête, tu t'es rejetée dans mes bras, mes yeux n'ont pas cherché ton regard et ma bouche a trompé la tienne. Tu étais sur mon coeur et je t'oubliais. Ma pensée t'était infidèle. Vaine d'amour, tu croyais sans doute que je contemplais cette chevelure aux mille serpents d'or, tordus sur le vermillon de tes joues, comme si, vivants, ils en avaient senti la fl amme. Non! ma Vellini, je rêvais au pâle camée de ton diadème; à cette inerte figure de Niobé, mise, comme parure, sur un front jeune, et qui semblait fouler avec dédain, ma Vellini, ta jeunesse, ta beauté, l'Amour et la Vie»... - Poème autographe signé intitulé «La Beauté», écrit en 1835, dédié à Armance du Vallon. 3 pages in-4°. «Eh quoi! vous vous plaignez, vous aussi, de la vie! Vous avez des douleurs, des ennuis, des dégoûts! Un dard sans force aux yeux, sur la lèvre une lie, Et du mépris au coeur! - Hélas! c'est comme nous! Lie aux lèvres? - poison, reste brûlant du verre; Dard aux yeux? - rapporté mi-brisé des combats; Et dans le coeur mépris? - Éternel Sagittaire Dont le carquois ne tarit pas! Vous avez tout cela, - comme nous, ô Madame! En vain Dieu répandit ses sourires sur vous! La Beauté n'est donc pas tout non plus pour la femme Comme en la maudissant nous disions à genoux, Et comme tant de fois, dans vos soirs de conquête, Vous l'ont dit vos amants, en des transports perdus, Et que, pâle d'ennui, vous détourniez la tête, Ô Dieu! n'y pensant déjà plus...» - Poème autographe, intitulé «L'Échanson», daté de Paris, février 1843. 2 pages in-4°, incomplet de la fin. «Tu ne sais pas, Clary, quand, heureuse, ravie, Tu me tends ton épaule et ton front tour à tour, Que dans la double coupe où je puise la vie Il est un autre goût que celui de l'amour... Ô ma chère Clary, tu ne sais pas sans doute Qu'il est derrière nous un funèbre Échanson Dont la main doit verser d'abord, goutte par goutte, Dans tout amour un froid poison. Dès que nous nous aimons, cet Échanson terrible Apparaît,? et grandit, comme un spectre fatal; Il ne nous quitte plus... présent, quoique invisible, De l'amour partagé mystérieux vassal»... - Poème autographe signé intitulé «Le vieux goëland», écrit à l'encre rouge avec les chiffres des strophes en bleu, dédié à Léon Ostrowski. «C'était un fier oiseau, farouche et solitaire, Au bec crochu d'or pâle, aux pieds d'ambre, à l'oeil clair, Arraché tout vivant au rocher, son repaire, Aux fl ots verts, à la nue, aux brisans, au grand air! Ils l'avaient pris dans un de ces jours de tempête Où Satan, sur les mers, déchaîne son Sabbat... Un harpon lui cassa l'a

Auction archive: Lot number 11
Auction:
Datum:
26 Oct 2018
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Oger - Blanchet
22 rue Drouot
75009 Paris
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+33 (0)1 42469695
+33 (0)1 45231632
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