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Auction archive: Lot number 2618

Friedrich II., der Große, König von Preußen

Estimate
€8,000
ca. US$9,520
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 2618

Friedrich II., der Große, König von Preußen

Estimate
€8,000
ca. US$9,520
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Friedrich der Große über Gott, Glück und Schicksal Friedrich II., der Große, König von Preußen (1712-1786). Eigh. Brief m. U. "Federic". 12/3 S. 4to. Torgau 7.XI. (1760). Sehr bedeutender Brief an seine jüngste Schwester Amalie, Äbtissin des Stifts Quedlinburg, begabte Komponistin. In der Spätphase des Siebenjährigen Krieges, 4 Tage nach Friedrichs Sieg bei Torgau über die Österreicher unter Daun, antwortet der König eigenhändig auf einen Brief seiner Schwester, in dem diese ihm wohl empfohlen hatte, Gott für diese glückliche Wendung in bedrängter Situation zu danken und sich wieder mehr dem christlichen Glauben zuzuwenden. Friedrich antwortet ausführlich in seinem charakteristischen, leicht spöttischen Ton und erläutert ihr sein grundsätzliches Verhältnis zu Gott, dem Glück und dem Schicksal. Gott nennt er "Votre Beaupère Eternel", Amalie "Epouse de Jesucrist" und sich selbst "tout heretique ... qui ne conois pas un chien du Paradis". Doch habe er einen großen Respekt vor der unergründlichen göttlichen Weisheit und freue sich oder füge sich geduldig ihrer Launen. "Ma chère Soeur, je suis bien persuadé de la part que Vous prenéz a nos heureux Succès et à la Victoire que mon frere vient de ramportér sur Les Enemis, cela venoit très apropos Dans Les Circonstances pressentes ou il sagit de reduire nos Enemis sil est possible a faire une paix honorable pour nous et raissonable. Vous qui avéz des aboutissons au Ciel que je n’ai pas, vous pouvez Savoir Combien Votre Beaupere Eternel nous favorise ou nous Contrecare, moy pauvre mortel qui ne conois pas un chien du Paradis je Vis sur cela dans La plus grande Ignorance, je resois Le bien qui m’arive avec plaisir et je Suporte Le mal avec passience, cependant Soufréz qu’un pauvre profane vous exsplique quelque Dificultez qui se forment au fond des Entrailles de votre sublime Doctrine ...". Das Glück werde als blind bezeichnet, weil es in aller Regel ungerecht sei. "... elle avoit Les atributs d’être Caprisieusse et inconstante parce qu’elle L’est en Effet, or si vous substituéz la providence a La Fortune, il faut nécessairement que vous chargiez cette Provideance des Minces Injures dont L’accablaient Les payens, ce qui celon moy est Blasseniér dans Les formes, moy donc qui ai un très profond respect pour L’Essence Divine je me Garde bien de Luy atribuér une Conduite Injuste variable et Condomnable dans le moindre des Mortels, par cette raisson ma chère Soeur j’aime mieux ne point Croire que L’ Etre tout puissant et bon se melle du mince detail des affaires humaines j’atribue tout ce qui arive aux êtres Crées aux efets Nessessaires des Cosses Secondes et je m’humilie en Silence devant cet Etre adorable en Confessant mon Ignorance sur ces Voyes quil n’a pas plu a Sa Divine Sagesse de me revellér; adieu chere Epouse de Jesucrist, si vous ne me trouvéz pas ortodocz aumoins ne Vous avisez pas de me faire brullér, et soyez persuadeé que tout heretique que vous me Croyéz je Vous aime avec une veritable tendresse ...". - Kleine Randschäden; sonst schöner Bekenntnisbrief des "Philosophen auf dem Thron"; in der von Preuss edierten Ausgabe sämtlicher Werke nicht gedruckt.

Auction archive: Lot number 2618
Auction:
Datum:
14 Apr 2021
Auction house:
Galerie Bassenge
Erdener Str. 5a
14193 Berlin
Germany
info@bassenge.com
+49 30 89380290
+49 30 8918025
Beschreibung:

Friedrich der Große über Gott, Glück und Schicksal Friedrich II., der Große, König von Preußen (1712-1786). Eigh. Brief m. U. "Federic". 12/3 S. 4to. Torgau 7.XI. (1760). Sehr bedeutender Brief an seine jüngste Schwester Amalie, Äbtissin des Stifts Quedlinburg, begabte Komponistin. In der Spätphase des Siebenjährigen Krieges, 4 Tage nach Friedrichs Sieg bei Torgau über die Österreicher unter Daun, antwortet der König eigenhändig auf einen Brief seiner Schwester, in dem diese ihm wohl empfohlen hatte, Gott für diese glückliche Wendung in bedrängter Situation zu danken und sich wieder mehr dem christlichen Glauben zuzuwenden. Friedrich antwortet ausführlich in seinem charakteristischen, leicht spöttischen Ton und erläutert ihr sein grundsätzliches Verhältnis zu Gott, dem Glück und dem Schicksal. Gott nennt er "Votre Beaupère Eternel", Amalie "Epouse de Jesucrist" und sich selbst "tout heretique ... qui ne conois pas un chien du Paradis". Doch habe er einen großen Respekt vor der unergründlichen göttlichen Weisheit und freue sich oder füge sich geduldig ihrer Launen. "Ma chère Soeur, je suis bien persuadé de la part que Vous prenéz a nos heureux Succès et à la Victoire que mon frere vient de ramportér sur Les Enemis, cela venoit très apropos Dans Les Circonstances pressentes ou il sagit de reduire nos Enemis sil est possible a faire une paix honorable pour nous et raissonable. Vous qui avéz des aboutissons au Ciel que je n’ai pas, vous pouvez Savoir Combien Votre Beaupere Eternel nous favorise ou nous Contrecare, moy pauvre mortel qui ne conois pas un chien du Paradis je Vis sur cela dans La plus grande Ignorance, je resois Le bien qui m’arive avec plaisir et je Suporte Le mal avec passience, cependant Soufréz qu’un pauvre profane vous exsplique quelque Dificultez qui se forment au fond des Entrailles de votre sublime Doctrine ...". Das Glück werde als blind bezeichnet, weil es in aller Regel ungerecht sei. "... elle avoit Les atributs d’être Caprisieusse et inconstante parce qu’elle L’est en Effet, or si vous substituéz la providence a La Fortune, il faut nécessairement que vous chargiez cette Provideance des Minces Injures dont L’accablaient Les payens, ce qui celon moy est Blasseniér dans Les formes, moy donc qui ai un très profond respect pour L’Essence Divine je me Garde bien de Luy atribuér une Conduite Injuste variable et Condomnable dans le moindre des Mortels, par cette raisson ma chère Soeur j’aime mieux ne point Croire que L’ Etre tout puissant et bon se melle du mince detail des affaires humaines j’atribue tout ce qui arive aux êtres Crées aux efets Nessessaires des Cosses Secondes et je m’humilie en Silence devant cet Etre adorable en Confessant mon Ignorance sur ces Voyes quil n’a pas plu a Sa Divine Sagesse de me revellér; adieu chere Epouse de Jesucrist, si vous ne me trouvéz pas ortodocz aumoins ne Vous avisez pas de me faire brullér, et soyez persuadeé que tout heretique que vous me Croyéz je Vous aime avec une veritable tendresse ...". - Kleine Randschäden; sonst schöner Bekenntnisbrief des "Philosophen auf dem Thron"; in der von Preuss edierten Ausgabe sämtlicher Werke nicht gedruckt.

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Auction:
Datum:
14 Apr 2021
Auction house:
Galerie Bassenge
Erdener Str. 5a
14193 Berlin
Germany
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+49 30 89380290
+49 30 8918025
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