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Auction archive: Lot number 157

Rare bureau plat, rectangulaire, en

Estimate
€45,000 - €65,000
ca. US$56,368 - US$81,420
Price realised:
€45,000
ca. US$56,368
Auction archive: Lot number 157

Rare bureau plat, rectangulaire, en

Estimate
€45,000 - €65,000
ca. US$56,368 - US$81,420
Price realised:
€45,000
ca. US$56,368
Beschreibung:

Rare bureau plat, rectangulaire, en placage de loupe de thuya marqueté en feuilles dans des encadrements. Il ouvre par trois rangs de tiroir, dont deux latéraux en léger caisson; condamnés par une serrure à système central, à pênes latéraux. Les montants plats, présentent des réserves ornées de Vestale ou Prêtresse à l'Antique. Pieds en gaine, démontables. Ornementation de bronzes ciselés et dorés à décor de chutes de feuilles de chêne, glands et rosaces, dans des losanges, encadrements de perles à fines cannelures torsadées, bagues et sabots à pans coupés à encadrement de palmettes (lingotière et rosaces postérieures). Monogrammé: 4/R (pour David ROETGEN) Fin de l'époque Louis XVI (modifications) Plateau de cuir chamois à encadrement doré aux petits fers. H: 74 - L: 160 - P: 83 cm Pour le XVIIIe siècle, lorsque que l'on parle de meubles architecturés, c'est-à-dire d'agencement fortement néoclassique et aux lignes rigoureusement droites, David Roentgen apparaît souvent comme l'ébéniste qui parvint le mieux à élaborer ce type de meubles au dessin simple, mais à la composition spectaculaire. Ainsi, l'ensemble de son oeuvre est fortement marquée par cet esprit qui dérive de la totale remise en cause des schémas esthétiques antérieurs par les artistes, artisans et amateurs européens à partir du milieu du XVIIIe siècle. Ce parti pris apparaît sur ses bureaux à cylindre, notamment sur un modèle provenant des collections de Catherine II et de nos jours conservé au musée du Louvre (illustré dans Francis J.B. Watson, Le meuble Louis XVI, Paris, 1963, fig.70) et sur un second, certainement acquis par Louis XVI en 1781, qui fait partie des collections du musée national du château de Versailles (voir P. Arizzoli-Clémentel, Le mobilier de Versailles XVIIe et XVIIIe siècles, Tome 2, Dijon, 2002, p.139, catalogue n°47) ; nous pouvons également le relever sur ses pendules et régulateurs dont un exemplaire est passé en vente chez Christie's, à Londres, le 11 décembre 2003, lot 30 ; tandis qu'un autre de modèle proche, provenant des collections impériales russes, fut vendu en Allemagne après la révolution bolchevique (vente Rudolf Lepke, les 6-7 novembre 1928, lot 80) ; ce même type de composition architecturée règne dans le composition d'un secrétaire à abattant présentant un rare décor marqueté à figures de Chinois (vente Christie's, New York, le 18 octobre 2002, lot 330) ; enfin, mentionnons certaines de ses tables, à jeu ou formant coiffeuses, dont un modèle est illustré dans un des catalogues de la galerie Didier Aaron (V, catalogue n°44). Dans le domaine des bureaux plats ou « de travail », meubles placés à cette époque essentiellement dans les cabinets de leurs commanditaires, Roentgen fit preuve d'une rare inventivité, reflet des exigences de ses riches clients. Le meuble proposé ne déroge pas à cette règle, le mécanisme à secret d'ouverture des tiroirs et le choix minutieux de l'essence de bois employé sont deux des principaux facteurs de l'attrait des meubles de Roentgen auprès des amateurs ; le tout est rehaussé par un décor de bronze finement ciselé et doré attribuable de toute évidence au bronzier parisien François Rémond avec lequel l'ébéniste eut des relations privilégiées (voir C. Baulez, « David Roentgen et François Rémond une collaboration majeure dans l'histoire du mobilier européen », L'Estampille/L'objet d'art, n°305, septembre 1996, p.98-118). Pour des bureaux de l'ébéniste réalisés dans le même goût, mentionnons notamment un premier modèle à huit pieds cannelés illustré dans le magazine Connaissance des Arts, n°434, avril 1988, p.20 ; un deuxième à quatre pieds gaines brettés, certainement réalisé pour le marché russe et illustré dans A. Pradère, French Furniture Makers, 1989, p.414, fig.510 ; un troisième, très proche du précédent mais à huit pieds, est passé en vente chez Sotheby's, à Londres, le 20 juin 1975, lot 77 ; un quatrième est conservé au palais de Pavlovsk (voir Pavlovsk, Palace & Park, Leningrad, 1975, p.256

Auction archive: Lot number 157
Auction:
Datum:
11 Jun 2012
Auction house:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
France
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
Beschreibung:

Rare bureau plat, rectangulaire, en placage de loupe de thuya marqueté en feuilles dans des encadrements. Il ouvre par trois rangs de tiroir, dont deux latéraux en léger caisson; condamnés par une serrure à système central, à pênes latéraux. Les montants plats, présentent des réserves ornées de Vestale ou Prêtresse à l'Antique. Pieds en gaine, démontables. Ornementation de bronzes ciselés et dorés à décor de chutes de feuilles de chêne, glands et rosaces, dans des losanges, encadrements de perles à fines cannelures torsadées, bagues et sabots à pans coupés à encadrement de palmettes (lingotière et rosaces postérieures). Monogrammé: 4/R (pour David ROETGEN) Fin de l'époque Louis XVI (modifications) Plateau de cuir chamois à encadrement doré aux petits fers. H: 74 - L: 160 - P: 83 cm Pour le XVIIIe siècle, lorsque que l'on parle de meubles architecturés, c'est-à-dire d'agencement fortement néoclassique et aux lignes rigoureusement droites, David Roentgen apparaît souvent comme l'ébéniste qui parvint le mieux à élaborer ce type de meubles au dessin simple, mais à la composition spectaculaire. Ainsi, l'ensemble de son oeuvre est fortement marquée par cet esprit qui dérive de la totale remise en cause des schémas esthétiques antérieurs par les artistes, artisans et amateurs européens à partir du milieu du XVIIIe siècle. Ce parti pris apparaît sur ses bureaux à cylindre, notamment sur un modèle provenant des collections de Catherine II et de nos jours conservé au musée du Louvre (illustré dans Francis J.B. Watson, Le meuble Louis XVI, Paris, 1963, fig.70) et sur un second, certainement acquis par Louis XVI en 1781, qui fait partie des collections du musée national du château de Versailles (voir P. Arizzoli-Clémentel, Le mobilier de Versailles XVIIe et XVIIIe siècles, Tome 2, Dijon, 2002, p.139, catalogue n°47) ; nous pouvons également le relever sur ses pendules et régulateurs dont un exemplaire est passé en vente chez Christie's, à Londres, le 11 décembre 2003, lot 30 ; tandis qu'un autre de modèle proche, provenant des collections impériales russes, fut vendu en Allemagne après la révolution bolchevique (vente Rudolf Lepke, les 6-7 novembre 1928, lot 80) ; ce même type de composition architecturée règne dans le composition d'un secrétaire à abattant présentant un rare décor marqueté à figures de Chinois (vente Christie's, New York, le 18 octobre 2002, lot 330) ; enfin, mentionnons certaines de ses tables, à jeu ou formant coiffeuses, dont un modèle est illustré dans un des catalogues de la galerie Didier Aaron (V, catalogue n°44). Dans le domaine des bureaux plats ou « de travail », meubles placés à cette époque essentiellement dans les cabinets de leurs commanditaires, Roentgen fit preuve d'une rare inventivité, reflet des exigences de ses riches clients. Le meuble proposé ne déroge pas à cette règle, le mécanisme à secret d'ouverture des tiroirs et le choix minutieux de l'essence de bois employé sont deux des principaux facteurs de l'attrait des meubles de Roentgen auprès des amateurs ; le tout est rehaussé par un décor de bronze finement ciselé et doré attribuable de toute évidence au bronzier parisien François Rémond avec lequel l'ébéniste eut des relations privilégiées (voir C. Baulez, « David Roentgen et François Rémond une collaboration majeure dans l'histoire du mobilier européen », L'Estampille/L'objet d'art, n°305, septembre 1996, p.98-118). Pour des bureaux de l'ébéniste réalisés dans le même goût, mentionnons notamment un premier modèle à huit pieds cannelés illustré dans le magazine Connaissance des Arts, n°434, avril 1988, p.20 ; un deuxième à quatre pieds gaines brettés, certainement réalisé pour le marché russe et illustré dans A. Pradère, French Furniture Makers, 1989, p.414, fig.510 ; un troisième, très proche du précédent mais à huit pieds, est passé en vente chez Sotheby's, à Londres, le 20 juin 1975, lot 77 ; un quatrième est conservé au palais de Pavlovsk (voir Pavlovsk, Palace & Park, Leningrad, 1975, p.256

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Auction:
Datum:
11 Jun 2012
Auction house:
Aguttes
bis avenue Charles de Gaulle 164
92200 Neuilly sur Seine
France
+33 (0)1 47455555
+33 (0)1 47455431
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