Beschreibung:

Abbé HESPELLE (1731-début du XIXe siècle). La Seule véritable religion, démontrée contre les Athées, les Déistes & tous les Sectaires. Paris : Hérissant, Humblot et Delaguette, 1774. 2 volumes in-12 (166 x 96 mm). Reliure de l’époque, maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armes de Marie-Antoinette frappées au centre, dos à nerfs ornés de fers dorés, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées.
Abbé HESPELLE (1731-début du XIXe siècle). La Seule véritable religion, démontrée contre les Athées, les Déistes & tous les Sectaires. Paris : Hérissant, Humblot et Delaguette, 1774. 2 volumes in-12 (166 x 96 mm). Reliure de l’époque, maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, armes de Marie-Antoinette frappées au centre, dos à nerfs ornés de fers dorés, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Provenance : Marie-Antoinette (fer non répertorié par Olivier, Hermal & Roton) – Baron Jérôme Pichon (vente à Paris le 19 avril 1869, n° 85) – Marquis de Ganay (vente à Paris, les 12, 13 & 14 mai 1881, n° 45) – Quentin-Bauchart (ex-libris au contreplat du tome I) – Baron Double (ex-libris au contreplat, vente à Paris, 22 & 23 février 1897, n° 52) – Merlin d’Estreux de Beaugrenier (ex-libris armorié, gravé par Stern, au contreplat) – H. Le Fuel (ex-libris au recto du feuillet de garde). Longue note à l’encre, au recto du dernier feuillet de garde, listant toutes les provenances de cet exemplaire. « Cet exemplaire offre cette particularité qu’il fut relié au moment même où Marie-Antoinette montait sur le trône. Le fer de ses armes, comme Reine, n’était probablement pas encore gravé, et le relieur a composé le double écusson royal, du moins l’écu d’Autriche à grand peine, au moyen de petits fers d’armoiries séparés » (Baron Double). D’autre part, la préface, très probablement initialement adressée à la Dauphine, a été remplacée : « votre douleur est juste, les Français la partagent ; vous perdez un Père, & la France un Roi ». Le volume est décrit dans le catalogue de la bibliothèque de la Reine à Versailles en 1781 (BnF, mss. NAF 3209), il fit ensuite partie des livres transportés aux Tuileries en 1789. Plus importante que celle de Trianon, la bibliothèque de Marie-Antoinette aux Tuileries comportait environ 1800 volumes lorsque son bibliothécaire, M. Campan, en entreprit le catalogue. En 1792, on en comptait 4712. BEL EXEMPLAIRE DE PRESTIGIEUSES PROVENANCES. [Baron Double]. Cabinet d’un curieux, description de quelques livres . Paris : 1892, n° 42 ; Ernest Quentin-Bauchart. Les Femmes bibliophiles de France . Paris : Damascène Morgan, 1886, tome II, n° 19 ; Ernest Quentin-Bauchart. Bibliothèque de la reine Marie-Antoinette au château des Tuilerie . Paris : 1884, p. 6. Quelques infimes usures d’usage, rousseurs éparses.