Beschreibung:

COMMODE D'EPOQUE LOUIS XV ESTAMPILLE DE JACQUES-PHILIPPE CAREL En placage de bois de rose et amarante, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre rouge de Rance, les montants cannelés surmontés d'une tête à motif d'homme barbu, la façade de forme mouvementée ouvrant par quatre tiroirs sur trois rangs, les poignées flanquées de têtes de dragon parmi des rinceaux feuillagés, le tablier à motif de coquille, reposant sur des pieds droits agrémentés de sabots en enroulement, estampillée CAREL sur le montant avant droit et gauche Hauteur : 84,5 cm. (33 1/4 in.) Largeur : 145 cm. (57 in.) Profondeur : 67 cm. (26 1/4 in.) Jacques Philippe Carel, reçu maitre en 1723 A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED, TULIPWOOD AND AMARANTH COMMODE, STAMPED BY JACQUES-PHILIPPE CAREL Provenance : Acquise auprès de la galerie Jean Berger à Beaune en 1990. La présente commode est datable des environs de 1730 par sa forme tombeau, cependant galbée, la facade en arbalète, héritée des périodes précédentes, conjuguée à des ornements typiques du rocaille, tels que les poignées à motif de dragons. Ces mêmes poignées garnissent, comme la coquille habillant le tablier, une commode à deux rangs de tiroirs estampillée par Carel, provenant de la collection Steinitz puis vendue à Paris, le 21 octobre 2013, lot 34. Une commode à double rangs de tiroirs, la traverse et les cannelures aux angles également incrustées de métal portant la double estampille de Chevalier et Carel est garnie des mêmes cartouches aux angles (illustrée dans Sylphide de Sonis, "Jacques Philippe Carel", Estampille l'Objet d'art, décembre 1997, numéro 319, p. 81, fig. 27). Jacques Philippe Carel Jacques-Philippe Carel est l'un des ébénistes les plus remarquables de cette période. Né à Paris en 1688, il fit vraisemblablement son apprentissage dans l'atelier de Thomas Hache à Grenoble avant de devenir maître à Paris, en 1723, date à laquelle il acheta l'une des huit maîtrises créées pour chaque corps de métier à l'occasion du couronnement de Louis XV. Etabli au faubourg Saint Antoine, il travailla comme sous traitant pour François-Antoine Gaudreaux, ébéniste ordinaire du Roi, pour lequel il exécuta le secrétaire en pente livré en 1748 pour Madame de Pompadour à la Muette, puis ceux, une paire, livrés en 1751 pour Mesdames Louise et Sophie de France à Versailles. Sa production, extrêmement variée, s'étendit jusqu'aux environs de 1755. Il fournit une riche clientèle française et étrangère dont la Cour de Suède et le prince de Wurtemberg. Ses oeuvres toujours de très grande qualité sont aujourd'hui conservées dans plusieurs musées internationaux dont la Residenz de Münich ou le Château de Versailles.