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Auction archive: Lot number 80

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Léonard Boudin Provenant des Collections du Duc de Penthièvre au Château d'Anet

Estimate
€80,000 - €120,000
ca. US$98,650 - US$147,975
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 80

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Léonard Boudin Provenant des Collections du Duc de Penthièvre au Château d'Anet

Estimate
€80,000 - €120,000
ca. US$98,650 - US$147,975
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Léonard Boudin Provenant des Collections du Duc de Penthièvre au Château d'Anet En vernis européen à l'imitation de la laque du Japon, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre rouge griotte mouluré, la façade à deux vantaux à décor d'un groupe d'oiseaux sur le battant gauche, et de paysages animés de personnages, sur fond d'architectures et de végétations, sur le battant de droite et sur les côtés, dans des encadrements, un intérieur aménagé de trois tiroirs disposés à droite et un coffre surmonté par une tablette et par un tiroir à gauche, les montants galbés ornés de chutes à rocailles mouvementées, le tablier muni d'un cartouche ajouré et feuilles de refend, les pieds terminés par des sabots ajourés, estampillée L. BOUDIN sur le montant arrière droit et, apposée au fer, la marque du garde-meubles du château d'Anet à l'époque du duc de Penthièvre (AT de part et d'autre d'une ancre marine) H. : 90 cm (35 1/2 in.) l. : 130 cm (51 1/4 in.) P. : 61 cm (24 in.) A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED AND CHINESE LACQUERED COMMODE, STAMPED BY LEONARD BOUDIN, PREVIOUSLY BELONGING TO THE DUKE OF PENTHIEVRE (1725-1793) AT ANET CASTLE Provenance : Probablement Marie-Victoire-Sophie de Noailles, comtesse de Toulouse (1699-1766). Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre (1725-1793), au château d'Anet. Ainsi que son marquage en témoigne, cette commode provient de l'ameublement du château d'Anet à l'époque du duc de Penthièvre. Hélas, à l'instar d'autres meubles conservés portant la marque d'Anet, on ne saura jamais dans quelle pièce de cette demeure était conservée notre commode, car le seul inventaire du mobilier du château, dressé en 1781, n'est plus conservé aujourd'hui dans les archives de la Maison de France (1) . Cependant, la commode qui se trouvait au château d'Anet au temps de Penthièvre, aurait pu être héritée par le duc de l'ameublement de sa mère, Marie-Victoire-Sophie de Noailles, comtesse de Toulouse, car l'inventaire dressé après son décès en 1766 (2) , fait état, dans l'hôtel de Paris, d'une commode en laque à " deux guichets fermant à clef " et ornée de bronzes dorés. Il s'agit, très vraisemblablement, de notre pièce. Possible attribution à Jean Deforges En effet, stylistiquement, la commode appartient aux années 1745-1750. Ses bronzes, notamment les encadrements des panneaux, les chutes et l'agrafe du tablier présentent d'importantes similitudes avec ceux composant les parures utilisées par Jean Deforges sur ses meubles en laque (3) . Ainsi, on retrouve les mêmes cadres sur une commode en laque de Chine, autrefois dans la collection Segoura à Paris, des chutes similaires sur une commode de l'ancienne collection de la duchesse de Richelieu (4) et sur une autre provenant d'un château normand (5) , enfin des agrafes identiques sur ces dernières ainsi que sur plusieurs autres commodes (6) , toutes portant l'estampille D.F. Il faut également mentionner la ressemblance entre le groupe d'oiseaux peint en vernis de Paris sur le battant gauche de notre commode et celui figurant sur une commode recouverte en laque du Japon, également par Deforges (7) (fig. a). Or, les liens de famille entre Deforges et les vernisseurs Martin sont avérés et on sait que cet ébéniste affectionnait particulièrement les panneaux en laque du Japon ornés de groupes d'un aspect très graphique d'oiseaux, soit un coq et une poule, comme sur une commode à portes conservée au château de Wilhelmstal, à Kassel, ou sur deux autres, dont une provenant de l'ameublement de la duchesse du Maine, puis du duc de Penthièvre à Sceaux (8) , soit deux canards, comme sur l'une des encoignures également conservées à Kassel. Cependant, l'absence de l'estampille D.F. sur notre commode empêche son attribution définitive à l'œuvre de Jean Deforges, car des chutes et des agrafes de bronze similaires furent également utilisées par l'ébéniste François Delorme et surtout par Jacques-Philippe Carel (9), ce dernier est lui aussi l'aute

Auction archive: Lot number 80
Auction:
Datum:
15 Dec 2014
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Léonard Boudin Provenant des Collections du Duc de Penthièvre au Château d'Anet En vernis européen à l'imitation de la laque du Japon, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre rouge griotte mouluré, la façade à deux vantaux à décor d'un groupe d'oiseaux sur le battant gauche, et de paysages animés de personnages, sur fond d'architectures et de végétations, sur le battant de droite et sur les côtés, dans des encadrements, un intérieur aménagé de trois tiroirs disposés à droite et un coffre surmonté par une tablette et par un tiroir à gauche, les montants galbés ornés de chutes à rocailles mouvementées, le tablier muni d'un cartouche ajouré et feuilles de refend, les pieds terminés par des sabots ajourés, estampillée L. BOUDIN sur le montant arrière droit et, apposée au fer, la marque du garde-meubles du château d'Anet à l'époque du duc de Penthièvre (AT de part et d'autre d'une ancre marine) H. : 90 cm (35 1/2 in.) l. : 130 cm (51 1/4 in.) P. : 61 cm (24 in.) A LOUIS XV ORMOLU-MOUNTED AND CHINESE LACQUERED COMMODE, STAMPED BY LEONARD BOUDIN, PREVIOUSLY BELONGING TO THE DUKE OF PENTHIEVRE (1725-1793) AT ANET CASTLE Provenance : Probablement Marie-Victoire-Sophie de Noailles, comtesse de Toulouse (1699-1766). Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre (1725-1793), au château d'Anet. Ainsi que son marquage en témoigne, cette commode provient de l'ameublement du château d'Anet à l'époque du duc de Penthièvre. Hélas, à l'instar d'autres meubles conservés portant la marque d'Anet, on ne saura jamais dans quelle pièce de cette demeure était conservée notre commode, car le seul inventaire du mobilier du château, dressé en 1781, n'est plus conservé aujourd'hui dans les archives de la Maison de France (1) . Cependant, la commode qui se trouvait au château d'Anet au temps de Penthièvre, aurait pu être héritée par le duc de l'ameublement de sa mère, Marie-Victoire-Sophie de Noailles, comtesse de Toulouse, car l'inventaire dressé après son décès en 1766 (2) , fait état, dans l'hôtel de Paris, d'une commode en laque à " deux guichets fermant à clef " et ornée de bronzes dorés. Il s'agit, très vraisemblablement, de notre pièce. Possible attribution à Jean Deforges En effet, stylistiquement, la commode appartient aux années 1745-1750. Ses bronzes, notamment les encadrements des panneaux, les chutes et l'agrafe du tablier présentent d'importantes similitudes avec ceux composant les parures utilisées par Jean Deforges sur ses meubles en laque (3) . Ainsi, on retrouve les mêmes cadres sur une commode en laque de Chine, autrefois dans la collection Segoura à Paris, des chutes similaires sur une commode de l'ancienne collection de la duchesse de Richelieu (4) et sur une autre provenant d'un château normand (5) , enfin des agrafes identiques sur ces dernières ainsi que sur plusieurs autres commodes (6) , toutes portant l'estampille D.F. Il faut également mentionner la ressemblance entre le groupe d'oiseaux peint en vernis de Paris sur le battant gauche de notre commode et celui figurant sur une commode recouverte en laque du Japon, également par Deforges (7) (fig. a). Or, les liens de famille entre Deforges et les vernisseurs Martin sont avérés et on sait que cet ébéniste affectionnait particulièrement les panneaux en laque du Japon ornés de groupes d'un aspect très graphique d'oiseaux, soit un coq et une poule, comme sur une commode à portes conservée au château de Wilhelmstal, à Kassel, ou sur deux autres, dont une provenant de l'ameublement de la duchesse du Maine, puis du duc de Penthièvre à Sceaux (8) , soit deux canards, comme sur l'une des encoignures également conservées à Kassel. Cependant, l'absence de l'estampille D.F. sur notre commode empêche son attribution définitive à l'œuvre de Jean Deforges, car des chutes et des agrafes de bronze similaires furent également utilisées par l'ébéniste François Delorme et surtout par Jacques-Philippe Carel (9), ce dernier est lui aussi l'aute

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Datum:
15 Dec 2014
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