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Auction archive: Lot number 68

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Bernard Van Risen-Burgh dit BVRB II

Estimate
€0
Price realised:
€119,600
ca. US$147,482
Auction archive: Lot number 68

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Bernard Van Risen-Burgh dit BVRB II

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€0
Price realised:
€119,600
ca. US$147,482
Beschreibung:

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Bernard Van Risen-Burgh dit BVRB II En placage de satiné, marqueterie florale de bois de bout, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre campan, la façade ouvrant par deux tiroirs sans traverse apparente, reposant sur des pieds cambrés, estampillée BVRB sur le montant avant gauche et avant droit ; une étiquette au dos numérotée 133, une marque à l'encre rouge Eit (…), et traces de coulures d'encre noire au dos H. : 84 cm. (33 in.) l. : 132 cm. (52 in.) P. : 62 cm. (24 1/4 in.) Bernard Van Risen-Burgh, dit BVRB II, reçu maître vers 1765 A LOUIS XV ORMOLU MOUNTED, SATINE AND BOIS DE BOUT FLORAL MARQUETRY COMMODE, STAMPED BY BERNARD VAN RISEN-BURGH CALLED BVRB II Notre pièce appartient à un groupe relativement restreint composé de six commodes à deux tiroirs estampillées par Bernard II Van Risen Burgh, toutes ornées de parures de bronze doré quasi similaires, caractérisées par la présence d'un grand cartel violoné très typique centrant la façade, elle-même entourée, ainsi que les côtés, par un encadrement mouvementé de volutes à feuilles et fleurons d'acanthe et par des chutes ajourées identiques. A l'instar de notre commode, quatre d'entre elles sont ornées de branches à feuilles et à fleurs marquetées en bois de bout sur un fond de satiné formant chevrons disposés en losanges, dont une, conservée à Dresde (1) , semble avoir été offerte par la dauphine Marie-Josèphe de Saxe à son père Auguste III, roi de Pologne et électeur de Saxe, et trois autres se trouvaient sur le marché de l'art (2) . Une autre, marquetée de grands motifs chantournés en amarante sur un fond à chevrons de satiné et de bois de rose, qui porte la marque BV au feu et proviendrait de l'ameublement de Mme de Pompadour au château de Bellevue, a figuré en 1989 dans l'exposition De Versailles à Paris (3) . Enfin, une dernière, recouverte en laque de Coromandel, est conservée à New York, au Metropolitan Museum of Art (4) . Comme le remarquait Pierre Verlet au sujet de la commode de Dresde, elle " se situe à l'apogée du style rocaille " et son décor de bronze, exceptionnel dans l'œuvre de BVRB, laisse présumer " qu'elle fut l'objet d'une commande spéciale ", observations valables pour l'ensemble de ce groupe de commodes. En effet, stylistiquement, elles représentent l'aboutissement du modèle de commode à deux rangs de tiroirs et à cartel de bronze en façade élaboré par l'ébéniste pour la commode en laque du Japon qu'il exécuta pour le marchand Thomas-Joachim Hébert et que ce dernier livra en 1737 pour le cabinet de retraite de la reine Marie Leczinka, au château de Fontainebleau (5). A la différence de celle-ci, cette nouvelle forme violonée du cartel en bronze de notre commode, comme celles ornant tout ce groupe de meubles, s'harmonise d'une manière beaucoup plus subtile avec le jeu de courbes et contre-courbes des montants des pieds. Ce décor très raffiné, d'un parfait équilibre, constituerait ainsi une manière très personnelle de l'ébéniste de s'adapter au répertoire ornemental du rocaille symétrisé des années 1745-1750. Auteur de meubles d'une qualité exceptionnelle, Bernard Van Risen Burgh possédait également ses propres modèles de bronzes : peu influencé ou pas du tout par le nouveau goût grec qui sévissait à Paris après 1750, il continua à les utiliser pour sa production de meubles de style rocaille jusqu'en 1764, moment auquel il céda ses atelier et fonds de commerce à son fils Bernard III. Fils de l'ébéniste du même nom originaire de Hollande, Bernard II Van Risen Burgh, naquit à Paris vers 1696, fit son apprentissage dans l'atelier paternel et obtint la maîtrise avant 1730. Il habita toute sa vie au Faubourg Saint-Antoine, d'abord rue de Reuilly, puis rue Saint-Nicolas et rue de Charenton. Cet ébéniste, qui décéda aux Incurables le 26 février 1766, avait travaillé exclusivement pour les plus importants marchands parisiens de son époque : il fournit dans un premier temps entre 1737-1750, Thomas-Joachim H

Auction archive: Lot number 68
Auction:
Datum:
15 Dec 2014
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

COMMODE D'ÉPOQUE LOUIS XV Estampille de Bernard Van Risen-Burgh dit BVRB II En placage de satiné, marqueterie florale de bois de bout, ornementation de bronze ciselé et doré, dessus de marbre campan, la façade ouvrant par deux tiroirs sans traverse apparente, reposant sur des pieds cambrés, estampillée BVRB sur le montant avant gauche et avant droit ; une étiquette au dos numérotée 133, une marque à l'encre rouge Eit (…), et traces de coulures d'encre noire au dos H. : 84 cm. (33 in.) l. : 132 cm. (52 in.) P. : 62 cm. (24 1/4 in.) Bernard Van Risen-Burgh, dit BVRB II, reçu maître vers 1765 A LOUIS XV ORMOLU MOUNTED, SATINE AND BOIS DE BOUT FLORAL MARQUETRY COMMODE, STAMPED BY BERNARD VAN RISEN-BURGH CALLED BVRB II Notre pièce appartient à un groupe relativement restreint composé de six commodes à deux tiroirs estampillées par Bernard II Van Risen Burgh, toutes ornées de parures de bronze doré quasi similaires, caractérisées par la présence d'un grand cartel violoné très typique centrant la façade, elle-même entourée, ainsi que les côtés, par un encadrement mouvementé de volutes à feuilles et fleurons d'acanthe et par des chutes ajourées identiques. A l'instar de notre commode, quatre d'entre elles sont ornées de branches à feuilles et à fleurs marquetées en bois de bout sur un fond de satiné formant chevrons disposés en losanges, dont une, conservée à Dresde (1) , semble avoir été offerte par la dauphine Marie-Josèphe de Saxe à son père Auguste III, roi de Pologne et électeur de Saxe, et trois autres se trouvaient sur le marché de l'art (2) . Une autre, marquetée de grands motifs chantournés en amarante sur un fond à chevrons de satiné et de bois de rose, qui porte la marque BV au feu et proviendrait de l'ameublement de Mme de Pompadour au château de Bellevue, a figuré en 1989 dans l'exposition De Versailles à Paris (3) . Enfin, une dernière, recouverte en laque de Coromandel, est conservée à New York, au Metropolitan Museum of Art (4) . Comme le remarquait Pierre Verlet au sujet de la commode de Dresde, elle " se situe à l'apogée du style rocaille " et son décor de bronze, exceptionnel dans l'œuvre de BVRB, laisse présumer " qu'elle fut l'objet d'une commande spéciale ", observations valables pour l'ensemble de ce groupe de commodes. En effet, stylistiquement, elles représentent l'aboutissement du modèle de commode à deux rangs de tiroirs et à cartel de bronze en façade élaboré par l'ébéniste pour la commode en laque du Japon qu'il exécuta pour le marchand Thomas-Joachim Hébert et que ce dernier livra en 1737 pour le cabinet de retraite de la reine Marie Leczinka, au château de Fontainebleau (5). A la différence de celle-ci, cette nouvelle forme violonée du cartel en bronze de notre commode, comme celles ornant tout ce groupe de meubles, s'harmonise d'une manière beaucoup plus subtile avec le jeu de courbes et contre-courbes des montants des pieds. Ce décor très raffiné, d'un parfait équilibre, constituerait ainsi une manière très personnelle de l'ébéniste de s'adapter au répertoire ornemental du rocaille symétrisé des années 1745-1750. Auteur de meubles d'une qualité exceptionnelle, Bernard Van Risen Burgh possédait également ses propres modèles de bronzes : peu influencé ou pas du tout par le nouveau goût grec qui sévissait à Paris après 1750, il continua à les utiliser pour sa production de meubles de style rocaille jusqu'en 1764, moment auquel il céda ses atelier et fonds de commerce à son fils Bernard III. Fils de l'ébéniste du même nom originaire de Hollande, Bernard II Van Risen Burgh, naquit à Paris vers 1696, fit son apprentissage dans l'atelier paternel et obtint la maîtrise avant 1730. Il habita toute sa vie au Faubourg Saint-Antoine, d'abord rue de Reuilly, puis rue Saint-Nicolas et rue de Charenton. Cet ébéniste, qui décéda aux Incurables le 26 février 1766, avait travaillé exclusivement pour les plus importants marchands parisiens de son époque : il fournit dans un premier temps entre 1737-1750, Thomas-Joachim H

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