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Auction archive: Lot number 30

Recueil de 8 lettres et pièces dont 4 autographes signées par Baudelaire, montées

Estimate
€120,000 - €150,000
ca. US$174,844 - US$218,555
Price realised:
€300,000
ca. US$437,111
Auction archive: Lot number 30

Recueil de 8 lettres et pièces dont 4 autographes signées par Baudelaire, montées

Estimate
€120,000 - €150,000
ca. US$174,844 - US$218,555
Price realised:
€300,000
ca. US$437,111
Beschreibung:

Recueil de 8 lettres et pièces dont 4 autographes signées par Baudelaire, montées sur onglets sur ff. de papier fort, le tout relié en un volume in-4, demi-maroquin vert-sombre à coins, dos à nerfs fleuronné (Canape). Cet ensemble exceptionnel, réunipar l'éditeur Poulet-Malassis, s'articule d'une part autour des contrats conclus entre Baudelaire et luipour les trois premières éditions des Fleurs du mal, avecdes courriers préparatoires de Baudelaire, et d'autre part autour du jugement condamnant Les Fleurs du mal. Les Fleurs du mal furent mises en vente le 25 juin 1857, et firent rapidement l'objet d'attaques et d'éloges dans la presse. La justice s'y intéressa et retint d'abord 13 pièces sulfureuses. Baudelaire demanda des interventions de la part d'amis tels que Gautier, Mérimée ou de madame Sabatier, mais rien n'y fit, la justice étant saisie le 7 juillet 1857, il dut prendre un avocat au même titre que ses éditeurs Aguste Poulet-Malassis et Eugène de Broise. Il communiqua au sien un dossier préparatoire, comprenant entre autres des notes de Sainte-Beuve, et fit distribuer en août à ses juges un mémoire imprimé (Articles justificatifs) contenant une préface personnelle suivi de quatre articles de presse dont deux avaient parus, par Édouard Thierry, Frédéric Dulamon, Barbey d'Aurevilly et Asselineau. Le Procès se tint le 20 août 1857 devant la sixième Chambre de police correctionnelle du Tribunal de la Seine : après le réquisitoire du substitut Ernest Pinard, et les plaidoiries des avocats Lançon et Gustave-Gaspard Chaix d'Est-Ange, le jugement fut rendu le jour même, condamnant Baudelaire et ses éditeurs à de fortes amendes. Les deux cents volumes formant officiellement le reliquat de l'édition des Fleurs du mal furent mutilés des six pièces finalement incriminées, les éditeurs payèrent leurs amendes, tandis que Baudelaire renonça à faire appel mais demanda une remise qu'il obtint. Il manifesta toujours par la suite une totale incompréhension pour cette affaire qu'il jugea relever d'un malentendu. Le recueil comprend : - Une lettre de Baudelaire relative à la préparation de l'édition originale des Fleurs du mal. Lettre autographe signée par Baudelaire en deux points (dont un de ses initiales) à Poulet-Malassis. Paris, 11 décembre 1856. 1 p. in-12, en-tête imprimé du périodique Le Pays biffé à l'encre, adresse au dos. « Cher ami, voici votre reçu. Votre billet est chez Tenré... en qui j'ai reconnu un ancien camarade de collège... Reçu de M. Poulet-Malassis... un billet à ordre, ensemble d'une valeur de 500 fr., prix convenu entre nous pour le tirage à 11000 exemplaires, chacun de deux livres, l'un de prose intitulé Cabinet esthétique ; l'autre de vers, intitulé Les Fleurs du mal, que M. Poulet-Malassis m'achète, dont traité détaillé à intervenir en janvier... » Baudelaire fut en relations commerciales de 1856 à 1865 avec son ancien camarade le banquier parisien Louis Tenré (1819-1895), et lui dédicaça un exemplaire de l'édition originale des Fleurs du mal. Ce qui correspond à peu près aux Curiosités esthétiques serait d'abord intitulé par Baudelaire Cabinet esthétique puis Bric à brac esthétique. - Le contrat pour l'édition originale des Fleurs du mal. Pièce autographe signée en trois points par Baudelaire (dont deux de ses initiales), contresignée en deux points par Poulet-Malassis (dont un de ses initiales). Paris, 30 décembre 1856. 1 p. in-4. « M. Charles Baudelaire vend à M.M. Poulet Malassis et Eugène de Broize deux ouvrages, l'un : Les Fleurs du mal, l'autre : Bric à brac esthétique. M. Ch. Baudelaire livrera Les Fleurs du mal le vingt janvier prochain et le Bric à brac esthétique à la fin de février. Chaque tirage sera de mille exemplaires. Pour prix de cette vente, M. Ch. Baudelaire touchera par chaque volume tiré, vendu ou non vendu, vingt cinq centimes, soit un huitième du prix marqué sur le catalogue... M. Ch. Baudelaire s'interdit la reproduction, sous quelque forme que ce soit, de tout ou partie de la matière c

Auction archive: Lot number 30
Auction:
Datum:
20 Dec 2007
Auction house:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
France
contact@beaussant-lefevre.com
+33 (0)1 47704000
+33 (0)1 47706240
Beschreibung:

Recueil de 8 lettres et pièces dont 4 autographes signées par Baudelaire, montées sur onglets sur ff. de papier fort, le tout relié en un volume in-4, demi-maroquin vert-sombre à coins, dos à nerfs fleuronné (Canape). Cet ensemble exceptionnel, réunipar l'éditeur Poulet-Malassis, s'articule d'une part autour des contrats conclus entre Baudelaire et luipour les trois premières éditions des Fleurs du mal, avecdes courriers préparatoires de Baudelaire, et d'autre part autour du jugement condamnant Les Fleurs du mal. Les Fleurs du mal furent mises en vente le 25 juin 1857, et firent rapidement l'objet d'attaques et d'éloges dans la presse. La justice s'y intéressa et retint d'abord 13 pièces sulfureuses. Baudelaire demanda des interventions de la part d'amis tels que Gautier, Mérimée ou de madame Sabatier, mais rien n'y fit, la justice étant saisie le 7 juillet 1857, il dut prendre un avocat au même titre que ses éditeurs Aguste Poulet-Malassis et Eugène de Broise. Il communiqua au sien un dossier préparatoire, comprenant entre autres des notes de Sainte-Beuve, et fit distribuer en août à ses juges un mémoire imprimé (Articles justificatifs) contenant une préface personnelle suivi de quatre articles de presse dont deux avaient parus, par Édouard Thierry, Frédéric Dulamon, Barbey d'Aurevilly et Asselineau. Le Procès se tint le 20 août 1857 devant la sixième Chambre de police correctionnelle du Tribunal de la Seine : après le réquisitoire du substitut Ernest Pinard, et les plaidoiries des avocats Lançon et Gustave-Gaspard Chaix d'Est-Ange, le jugement fut rendu le jour même, condamnant Baudelaire et ses éditeurs à de fortes amendes. Les deux cents volumes formant officiellement le reliquat de l'édition des Fleurs du mal furent mutilés des six pièces finalement incriminées, les éditeurs payèrent leurs amendes, tandis que Baudelaire renonça à faire appel mais demanda une remise qu'il obtint. Il manifesta toujours par la suite une totale incompréhension pour cette affaire qu'il jugea relever d'un malentendu. Le recueil comprend : - Une lettre de Baudelaire relative à la préparation de l'édition originale des Fleurs du mal. Lettre autographe signée par Baudelaire en deux points (dont un de ses initiales) à Poulet-Malassis. Paris, 11 décembre 1856. 1 p. in-12, en-tête imprimé du périodique Le Pays biffé à l'encre, adresse au dos. « Cher ami, voici votre reçu. Votre billet est chez Tenré... en qui j'ai reconnu un ancien camarade de collège... Reçu de M. Poulet-Malassis... un billet à ordre, ensemble d'une valeur de 500 fr., prix convenu entre nous pour le tirage à 11000 exemplaires, chacun de deux livres, l'un de prose intitulé Cabinet esthétique ; l'autre de vers, intitulé Les Fleurs du mal, que M. Poulet-Malassis m'achète, dont traité détaillé à intervenir en janvier... » Baudelaire fut en relations commerciales de 1856 à 1865 avec son ancien camarade le banquier parisien Louis Tenré (1819-1895), et lui dédicaça un exemplaire de l'édition originale des Fleurs du mal. Ce qui correspond à peu près aux Curiosités esthétiques serait d'abord intitulé par Baudelaire Cabinet esthétique puis Bric à brac esthétique. - Le contrat pour l'édition originale des Fleurs du mal. Pièce autographe signée en trois points par Baudelaire (dont deux de ses initiales), contresignée en deux points par Poulet-Malassis (dont un de ses initiales). Paris, 30 décembre 1856. 1 p. in-4. « M. Charles Baudelaire vend à M.M. Poulet Malassis et Eugène de Broize deux ouvrages, l'un : Les Fleurs du mal, l'autre : Bric à brac esthétique. M. Ch. Baudelaire livrera Les Fleurs du mal le vingt janvier prochain et le Bric à brac esthétique à la fin de février. Chaque tirage sera de mille exemplaires. Pour prix de cette vente, M. Ch. Baudelaire touchera par chaque volume tiré, vendu ou non vendu, vingt cinq centimes, soit un huitième du prix marqué sur le catalogue... M. Ch. Baudelaire s'interdit la reproduction, sous quelque forme que ce soit, de tout ou partie de la matière c

Auction archive: Lot number 30
Auction:
Datum:
20 Dec 2007
Auction house:
Beaussant Lefèvre
32 rue Drouot
75009 Paris
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