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Auction archive: Lot number 152

VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1775) Lettre autog...

Estimate
€4,000 - €6,000
ca. US$5,397 - US$8,095
Price realised:
€8,750
ca. US$11,806
Auction archive: Lot number 152

VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1775) Lettre autog...

Estimate
€4,000 - €6,000
ca. US$5,397 - US$8,095
Price realised:
€8,750
ca. US$11,806
Beschreibung:

VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1775). Lettre autographe signée "V" au poète Ponce-Denis Écouchard-Lebrun, dit Lebrun Pindare (1729-1807), située et datée "a Ferney 31 janv 1761". Une page in-8 (190 x 152 mm) sur un double feuillet. Encre sur papier. (Papier légèrement jauni et sali.)
VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1775). Lettre autographe signée "V" au poète Ponce-Denis Écouchard-Lebrun, dit Lebrun Pindare (1729-1807), située et datée "a Ferney 31 janv 1761". Une page in-8 (190 x 152 mm) sur un double feuillet. Encre sur papier. (Papier légèrement jauni et sali.) VOLTAIRE S'INSURGE CONTRE LES "LIGNES DIFFAMATOIRES" DE FRÉRON À L'ÉGARD DE LÉCLUSE, DE MADEMOISELLE CORNEILLE SA PUPILLE ET DE LEBRUN. IL SE DIT PRÊT À TRADUIRE LE "MONSTRE" DEVANT LES TRIBUNAUX. Fin octobre 1760, Lebrun adresse à Voltaire une lettre, accompagnée d'une ode, dans laquelle il lui demande de secourir Marie Françoise Corneille, arrière-petite-nièce du grand Corneille, tout juste sortie du couvent et sans ressource. Le mois suivant Voltaire accepte de lui servir de père et entend confier son éducation à Mme Denis. La jeune fille arrivera à Ferney fin décembre 1760. Mais quelques jours plus tôt, le 10 décembre, Fréron annonce, dans l' Année littéraire , que le patriarche de Ferney va en réalité confier sa jeune pupille à un "batteleur de foire", Louis Lécluse de Thilloy. Or, depuis plus de vingt-ans, ce dernier a quitté l'Opéra-Comique et c'est comme chirurgien-dentiste qu'il s'installe à Genève. S'il soigne Mme Denis, il ne vit absolument pas à Ferney où Mlle Corneille doit être élevée. De cette odieuse calomnie, Voltaire demande que réparation soit faite et se dit prêt à assumer les frais de justice. Il y évoque également les propos venimeux de Fréron sur la lettre et l'ode de Lebrun. "Il est monsieur de la plus grande importance de vanger le nom de Corneille, et le public. Voicy le certificat de mad e Denis, et la procuration du S r Lécluse. Ce chirurgien a droit de mander justice d'un outrage qui peut le discréditer dans l'exercice de sa profession je payerai bien volontiers tous les frais du procez. Cet infâme freron n'est pas digne de sentir vos beaux-vers [...]." Au recto du second feuillet, on lit la procuration autographe de Lécluse, signée Lécluse du Tilloy, demandant "réparation dommages et interêts des outrages personnels [...] du nomé fréron". Voltaire. Corrrespondance . Édition Theodore Besterman. Vol. VI. Paris: Gallimard, 1980, lettre 6473, p. 249. vol. 45, p. 102.

Auction archive: Lot number 152
Auction:
Datum:
6 Nov 2013
Auction house:
Christie's
6 November 2013, Paris
Beschreibung:

VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1775). Lettre autographe signée "V" au poète Ponce-Denis Écouchard-Lebrun, dit Lebrun Pindare (1729-1807), située et datée "a Ferney 31 janv 1761". Une page in-8 (190 x 152 mm) sur un double feuillet. Encre sur papier. (Papier légèrement jauni et sali.)
VOLTAIRE, François-Marie Arouet dit (1694-1775). Lettre autographe signée "V" au poète Ponce-Denis Écouchard-Lebrun, dit Lebrun Pindare (1729-1807), située et datée "a Ferney 31 janv 1761". Une page in-8 (190 x 152 mm) sur un double feuillet. Encre sur papier. (Papier légèrement jauni et sali.) VOLTAIRE S'INSURGE CONTRE LES "LIGNES DIFFAMATOIRES" DE FRÉRON À L'ÉGARD DE LÉCLUSE, DE MADEMOISELLE CORNEILLE SA PUPILLE ET DE LEBRUN. IL SE DIT PRÊT À TRADUIRE LE "MONSTRE" DEVANT LES TRIBUNAUX. Fin octobre 1760, Lebrun adresse à Voltaire une lettre, accompagnée d'une ode, dans laquelle il lui demande de secourir Marie Françoise Corneille, arrière-petite-nièce du grand Corneille, tout juste sortie du couvent et sans ressource. Le mois suivant Voltaire accepte de lui servir de père et entend confier son éducation à Mme Denis. La jeune fille arrivera à Ferney fin décembre 1760. Mais quelques jours plus tôt, le 10 décembre, Fréron annonce, dans l' Année littéraire , que le patriarche de Ferney va en réalité confier sa jeune pupille à un "batteleur de foire", Louis Lécluse de Thilloy. Or, depuis plus de vingt-ans, ce dernier a quitté l'Opéra-Comique et c'est comme chirurgien-dentiste qu'il s'installe à Genève. S'il soigne Mme Denis, il ne vit absolument pas à Ferney où Mlle Corneille doit être élevée. De cette odieuse calomnie, Voltaire demande que réparation soit faite et se dit prêt à assumer les frais de justice. Il y évoque également les propos venimeux de Fréron sur la lettre et l'ode de Lebrun. "Il est monsieur de la plus grande importance de vanger le nom de Corneille, et le public. Voicy le certificat de mad e Denis, et la procuration du S r Lécluse. Ce chirurgien a droit de mander justice d'un outrage qui peut le discréditer dans l'exercice de sa profession je payerai bien volontiers tous les frais du procez. Cet infâme freron n'est pas digne de sentir vos beaux-vers [...]." Au recto du second feuillet, on lit la procuration autographe de Lécluse, signée Lécluse du Tilloy, demandant "réparation dommages et interêts des outrages personnels [...] du nomé fréron". Voltaire. Corrrespondance . Édition Theodore Besterman. Vol. VI. Paris: Gallimard, 1980, lettre 6473, p. 249. vol. 45, p. 102.

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Auction:
Datum:
6 Nov 2013
Auction house:
Christie's
6 November 2013, Paris
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