EST DE LA FRANCE (Bourgogne), début du XIIIe siècle et retaillée postérieurement Sedes Majestae ou Vierge en majesté Fort-relief en bois de chêne, dos évidé. Accidents, manques, décapage de la polychromie, restaurations anciennes. H. 74 cm Cette hiératique Vierge à l’enfant assise en position frontale dérive d’un type iconographique de Vierges en majesté qui s’est diffusé dans les régions auvergnates et bourguignonnes à l’époque romane. Elle présente un visage étroit et allongé coiffé d’une couronne et un manteau-voile tombant très sobrement sur ses épaules. Le Christ, de face, primitivement couronné, faisait un geste de bénédiction de la main droite. Cette sculpture se rapproche du canon d’une Vierge provenant d’Arnay-le-Duc acquise en 2012 par le musée des Beaux-Arts de Beaune. L’œuvre a été très largement reprise, sans doute en raison de son état de conservation : le dessous présente des marques de brûlure et la surface était abîmée par des vermoulures et des galeries d’insectes xylophages. Les détails des visages et l’encolure de la robe de la Vierge ont été gravés, tandis que la sculpture a majoritairement été retaillée et repolie.
EST DE LA FRANCE (Bourgogne), début du XIIIe siècle et retaillée postérieurement Sedes Majestae ou Vierge en majesté Fort-relief en bois de chêne, dos évidé. Accidents, manques, décapage de la polychromie, restaurations anciennes. H. 74 cm Cette hiératique Vierge à l’enfant assise en position frontale dérive d’un type iconographique de Vierges en majesté qui s’est diffusé dans les régions auvergnates et bourguignonnes à l’époque romane. Elle présente un visage étroit et allongé coiffé d’une couronne et un manteau-voile tombant très sobrement sur ses épaules. Le Christ, de face, primitivement couronné, faisait un geste de bénédiction de la main droite. Cette sculpture se rapproche du canon d’une Vierge provenant d’Arnay-le-Duc acquise en 2012 par le musée des Beaux-Arts de Beaune. L’œuvre a été très largement reprise, sans doute en raison de son état de conservation : le dessous présente des marques de brûlure et la surface était abîmée par des vermoulures et des galeries d’insectes xylophages. Les détails des visages et l’encolure de la robe de la Vierge ont été gravés, tandis que la sculpture a majoritairement été retaillée et repolie.
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