Beschreibung:

Louis BERGERON dit aussi émile pages (1811-1890) Panthéon Nadar 162 Dessin au fusain et à l'estompe rehaussé de gouache, signé de l'initiale en bas à gauche. 23,5 x 15,5 cm (BN Na 88 Boîte 4) Né à Chauny (Aisne). Journaliste. "Agé de vingt-et-un ans et répétiteur à l'Institution de Reusse, il fut accusé d'avoir tiré sur Louis-Philippe, qui avait fait l'objet d'une tentative d'assassinat près du Pont Royal, le 19 Novembre 1832. Il est accusé en même temps que le Docteur Benoist, originaire comme lui de Chauny, venu la veille à Paris et reparti précipitamment après l'attentat..." Les accusations s'étant révélées plus que douteuses, après une demi-heure de délibération, le jury acquitta les deux accusés, que la jeunesse des écoles porta en triomphe... "...Bergeron se lança dans le journalisme, collabora au National, au Siècle, au Charivari. Sous le pseudonyme de d'Émile Pagès, il écrivit des articles politiques, des feuilletons et même des vaudevilles. En 1840, il souffleta en plein opéra Emile de Girardin qui avait écrit dans la Presse que le siècle comptait des régicides au nombre de ses rédacteurs. Il fut condamné à trois ans d'emprisonnement, maximum de la peine. En 1848, Bergeron et le Docteur Benoist furent nommés commissaires du Gouvernement dans les départements de la Somme et de l'Aisne. Benoist fut décoré de la Légion d'honneur. Quant à Bergeron, il trouva une voie inattendue dans le métier d'assureur convaincu. Il fut un courtier prodigieux, multipliant les brochures de propagande pour célébrer les bienfaits de l'assurance sur la vie. Le Bergeron politique, qui par ses goûts et ses appétits n'avait plus rien d'un républicain de Sparte, était mort depuis longtemps quand s'éteignit chargé d'années, à Croissy (Seine et Oise) le 1er Août 1890, Louis Bergeron, assureur infatigable, bourgeois paisible, héros oublié d'une cause célèbre." In : Adrien Lee, Le Temps-24 Novembre 1932. Estimation