Proust, Marcel Lettre de Marcel Proust à Robert de Montesquiou, suivi de 3 lignes autographes d’Anatole France. [6 août 1894.] 3 pages in-12 carré (139 x 129 mm), sur un bifeuillet de couleur vert d'eau, portant le cachet de Robert de Montesquiou. Signée "Marcel Proust", et aussi "Anatole France". À PROPOS DE Mme ARMAN DE CAILLAVET. Proust sollicite l'intermission de Robert de Montesquiou pour que Mme de Caillavet ("Une dame qui joint à beaucoup d’autres agréments celui d’aimer beaucoup la peinture") puisse aller voir la célèbre collection de tableaux de Camille Groult, qui conservait notamment de remarquables Watteau, Turner, Reynolds ou Gainsborough. Pour appuyer sa demande, Anatole France -- dont elle était la maîtresse --, écrit quelques mots au comte à la fin de la missive : "Cher poète, comment ne pas trouver que Marcel Proust a du goût, lui qui a parlé si bien de vos livres ?" Égérie et maîtresse d’Anatole France, Mme Arman de Caillavet lui inspira Thaïs en 1890 et Le Lys rouge en 1894 ; plus tard, elle inspirera aussi à Marcel Proust le personnage de Mme Verdurin, auqueil il donne ses manières autoritaires. En juin, 1894, Proust avait invité Montesquiou à dîner chez lui avec Anatole France, réunissant ainsi ses deux maîtres à penser de l'époque. Deux ans plus tard, Proust publiera Les Plaisirs et les Jours avec une préface d'Anatole France. Référence : Corr., I, n° 177.Condition reportTo request a
Proust, Marcel Lettre de Marcel Proust à Robert de Montesquiou, suivi de 3 lignes autographes d’Anatole France. [6 août 1894.] 3 pages in-12 carré (139 x 129 mm), sur un bifeuillet de couleur vert d'eau, portant le cachet de Robert de Montesquiou. Signée "Marcel Proust", et aussi "Anatole France". À PROPOS DE Mme ARMAN DE CAILLAVET. Proust sollicite l'intermission de Robert de Montesquiou pour que Mme de Caillavet ("Une dame qui joint à beaucoup d’autres agréments celui d’aimer beaucoup la peinture") puisse aller voir la célèbre collection de tableaux de Camille Groult, qui conservait notamment de remarquables Watteau, Turner, Reynolds ou Gainsborough. Pour appuyer sa demande, Anatole France -- dont elle était la maîtresse --, écrit quelques mots au comte à la fin de la missive : "Cher poète, comment ne pas trouver que Marcel Proust a du goût, lui qui a parlé si bien de vos livres ?" Égérie et maîtresse d’Anatole France, Mme Arman de Caillavet lui inspira Thaïs en 1890 et Le Lys rouge en 1894 ; plus tard, elle inspirera aussi à Marcel Proust le personnage de Mme Verdurin, auqueil il donne ses manières autoritaires. En juin, 1894, Proust avait invité Montesquiou à dîner chez lui avec Anatole France, réunissant ainsi ses deux maîtres à penser de l'époque. Deux ans plus tard, Proust publiera Les Plaisirs et les Jours avec une préface d'Anatole France. Référence : Corr., I, n° 177.Condition reportTo request a
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