LA CEPPÈDE (Jean de). Les Theoresmes de messire Jean de La Ceppede... sur le sacré mystere de nostre redemption... Suivis de l'Imitation de quelques pseaumes, & autres meslanges spirituels. Toulouse, Veuve de Jacques Colomiez, Raymond Colomiez, 1613-1621. 3 parties en 2 volumes in-4, maroquin janséniste brun, dentelle intérieure, tranches dorées, étui (P.-L. Martin). Édition originale des Theoresmes et seconde édition en partie originale de l'Imitation des psaumes de la pénitence, portant la mention Seconde édition reveüe & augmentée de quelques paraphrases d'autres pseaumes, & pieces de devotion , avec un titre particulier à la date de 1612. L'originale parut à Lyon en 1594. Imprimée en beaux caractères ronds, elle est ornée d'un titre-frontispice gravé en taille-douce, répété, et de nombreuses lettrines à figures gravées sur bois. Magistrat érudit marseillais Jean de La Ceppède (vers 1550-1622), fut conseiller au Parlement d'Aix et Président de la chambre des comptes de Provence. Cet humaniste dévôt, cet ami de la Pléiade évoque la divine histoire, il la ressuscite scène par scène, geste par geste à travers ce recueil. Les sonnets sont suivis de commentaires ou de justifications théologiques. Cette édition contient entre autre un sixain de Malherbe paraissant ici pour la première fois, ainsi qu'une autre de ses pièces. La Ceppède et Malherbe s'admiraient mutuellement, ce dernier écrivait de son ami : J'estime La Cépède et l'honore et l'admire / Comme un des ornements les premiers de nos jours... Il le disait digne de le couronne des cieux autant que de la couronne de laurier et de lierre des muses. Il fut ensuite oublié pour trois siècles. Ces dernières années, on a commencé à lui rendre [...] la place éminente qui lui revient dans l'histoire de notre lyrique sacrée. (L. Saulnier). Marcel Arland reconnaît dans cet ouvrage tout à la fois un sens très savant du symbole et un réalisme de primitif. D'après Saulnier (in Dictionnaire des lettres français), le vers a beau être parfois rugueux et rude, il garde toujours cette plénitude d'accent et cette abondance de sève qui gonfle et caractérise les meilleurs poèmes de la Renaissance. RECUEIL DE LA PLUS GRANDE RARETÉ QUI MANQUAIT AUX PLUS GRANDES BIBLIOTHÈQUES POÉTIQUES. Dos légèrement passé. Piqûres.
LA CEPPÈDE (Jean de). Les Theoresmes de messire Jean de La Ceppede... sur le sacré mystere de nostre redemption... Suivis de l'Imitation de quelques pseaumes, & autres meslanges spirituels. Toulouse, Veuve de Jacques Colomiez, Raymond Colomiez, 1613-1621. 3 parties en 2 volumes in-4, maroquin janséniste brun, dentelle intérieure, tranches dorées, étui (P.-L. Martin). Édition originale des Theoresmes et seconde édition en partie originale de l'Imitation des psaumes de la pénitence, portant la mention Seconde édition reveüe & augmentée de quelques paraphrases d'autres pseaumes, & pieces de devotion , avec un titre particulier à la date de 1612. L'originale parut à Lyon en 1594. Imprimée en beaux caractères ronds, elle est ornée d'un titre-frontispice gravé en taille-douce, répété, et de nombreuses lettrines à figures gravées sur bois. Magistrat érudit marseillais Jean de La Ceppède (vers 1550-1622), fut conseiller au Parlement d'Aix et Président de la chambre des comptes de Provence. Cet humaniste dévôt, cet ami de la Pléiade évoque la divine histoire, il la ressuscite scène par scène, geste par geste à travers ce recueil. Les sonnets sont suivis de commentaires ou de justifications théologiques. Cette édition contient entre autre un sixain de Malherbe paraissant ici pour la première fois, ainsi qu'une autre de ses pièces. La Ceppède et Malherbe s'admiraient mutuellement, ce dernier écrivait de son ami : J'estime La Cépède et l'honore et l'admire / Comme un des ornements les premiers de nos jours... Il le disait digne de le couronne des cieux autant que de la couronne de laurier et de lierre des muses. Il fut ensuite oublié pour trois siècles. Ces dernières années, on a commencé à lui rendre [...] la place éminente qui lui revient dans l'histoire de notre lyrique sacrée. (L. Saulnier). Marcel Arland reconnaît dans cet ouvrage tout à la fois un sens très savant du symbole et un réalisme de primitif. D'après Saulnier (in Dictionnaire des lettres français), le vers a beau être parfois rugueux et rude, il garde toujours cette plénitude d'accent et cette abondance de sève qui gonfle et caractérise les meilleurs poèmes de la Renaissance. RECUEIL DE LA PLUS GRANDE RARETÉ QUI MANQUAIT AUX PLUS GRANDES BIBLIOTHÈQUES POÉTIQUES. Dos légèrement passé. Piqûres.
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