Sans titre (C. R. 72/25) Huile sur toile Signée en bas à droite Contresignée et datée au dos Olie op doek Rechts onderaan getekend Achteraan getekend en gedateerd 73,5 x 61 cm PIERRE DMITRIENKO 1925 - 1974 Dmitrienko cherche à capter l'aura des choses; il a commencé par chercher l'aura des éléments (terre, eau, feu), puis s'est pris d'une passion (amour et surtout souffrance) pour l'homme; Présence opalisante serait donc une oeuvre pivot, puisqu'on peut y voir soit un galet parcouru d'une grosse veine striée, soit le buste d'un être sans visage (atmoshère assez proche de certains bustes d'Ubac); c'est à partir de sa “chute dans l'humain” que cette oeuvre va me fasciner, qui n'a donc jamais été purement abstraite, et qui le sera de moins en moins; Dmitrienko peint maintenant la pure présence (autre mot pour aura) de l'homme: son immanence; il libère complètement la figure du figuratif; le visage ne l'intéresse pas; de plus en plus épouvanté par la férocité de l'être soi-disant humain, il peint des fusillés, des torturés, des têtes trouées (comme par des balles, et dont les yeux ne sont que des trous comme les autres), des faciès déchirés; souvent, barrant le visage, une large bande évoque un baillon; peintre du cri, Dmitrienko est, avec Bacon, un des rares artistes tragiques de l'époque. Les MRBAB possèdent une toile immense et magnifique.
Sans titre (C. R. 72/25) Huile sur toile Signée en bas à droite Contresignée et datée au dos Olie op doek Rechts onderaan getekend Achteraan getekend en gedateerd 73,5 x 61 cm PIERRE DMITRIENKO 1925 - 1974 Dmitrienko cherche à capter l'aura des choses; il a commencé par chercher l'aura des éléments (terre, eau, feu), puis s'est pris d'une passion (amour et surtout souffrance) pour l'homme; Présence opalisante serait donc une oeuvre pivot, puisqu'on peut y voir soit un galet parcouru d'une grosse veine striée, soit le buste d'un être sans visage (atmoshère assez proche de certains bustes d'Ubac); c'est à partir de sa “chute dans l'humain” que cette oeuvre va me fasciner, qui n'a donc jamais été purement abstraite, et qui le sera de moins en moins; Dmitrienko peint maintenant la pure présence (autre mot pour aura) de l'homme: son immanence; il libère complètement la figure du figuratif; le visage ne l'intéresse pas; de plus en plus épouvanté par la férocité de l'être soi-disant humain, il peint des fusillés, des torturés, des têtes trouées (comme par des balles, et dont les yeux ne sont que des trous comme les autres), des faciès déchirés; souvent, barrant le visage, une large bande évoque un baillon; peintre du cri, Dmitrienko est, avec Bacon, un des rares artistes tragiques de l'époque. Les MRBAB possèdent une toile immense et magnifique.
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