Bernardin de SAINT-PIERRE. Manuscrit autographe, Foiblesse de l’homme ; 1 page in-fol. Réflexions primitivement intitulées Foiblesse de la vision humaine, se rattachant aux Études de la nature. « Qu’il n’y a point d’art ni de science dont l’homme n’ait trouvé le modele dans la nature. Il y a bien là de quoi rabattre l’orgueil de notre raison, nous avons tiré nos arts mecaniques de l’industrie des animaux, nos arts liberaux de celle de la nature directement et ce qui en a fait la division naturelle du degré destime que nous portons a ceux-ci preferablement a ceux là, quoique au 1er coup d’œil il paroît que ce soit style de philosophe [...] il n’y a pas un seul art qui ne soit tiré de la nature »... Et d’invoquer les modèles donnés par l’hirondelle, le porc-épic, la tortue, l’araignée, la taupe, la torpille, etc. La nature « avoit fait des tableaux, des figures, avant les academies, et tous ces ouvrages [...], infiniment superieurs à l’homme en ce qu’elle travaille au-dedans et lui au dehors, qu’il ne travaille que des surfaces et elle des choses, qua peine ses ouvrages sortent de ses mains qu’ils savancent vers la destruction et les siens vers l’imortalité. Ils ont encore l’esprit de vie, et savancent come elle vers l’infinité »... On joint le fac-similé d’une lettre (1784) et un portrait gravé ; plus 3 l.a.s. de Louis Aimé-Martin (une à Mme de Saint-Pierre).
Bernardin de SAINT-PIERRE. Manuscrit autographe, Foiblesse de l’homme ; 1 page in-fol. Réflexions primitivement intitulées Foiblesse de la vision humaine, se rattachant aux Études de la nature. « Qu’il n’y a point d’art ni de science dont l’homme n’ait trouvé le modele dans la nature. Il y a bien là de quoi rabattre l’orgueil de notre raison, nous avons tiré nos arts mecaniques de l’industrie des animaux, nos arts liberaux de celle de la nature directement et ce qui en a fait la division naturelle du degré destime que nous portons a ceux-ci preferablement a ceux là, quoique au 1er coup d’œil il paroît que ce soit style de philosophe [...] il n’y a pas un seul art qui ne soit tiré de la nature »... Et d’invoquer les modèles donnés par l’hirondelle, le porc-épic, la tortue, l’araignée, la taupe, la torpille, etc. La nature « avoit fait des tableaux, des figures, avant les academies, et tous ces ouvrages [...], infiniment superieurs à l’homme en ce qu’elle travaille au-dedans et lui au dehors, qu’il ne travaille que des surfaces et elle des choses, qua peine ses ouvrages sortent de ses mains qu’ils savancent vers la destruction et les siens vers l’imortalité. Ils ont encore l’esprit de vie, et savancent come elle vers l’infinité »... On joint le fac-similé d’une lettre (1784) et un portrait gravé ; plus 3 l.a.s. de Louis Aimé-Martin (une à Mme de Saint-Pierre).
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