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Auction archive: Lot number 34

PORTALIS Jean-Etienne-Marie (1746-1807)

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$19,241 - US$25,655
Price realised:
€14,500
ca. US$18,600
Auction archive: Lot number 34

PORTALIS Jean-Etienne-Marie (1746-1807)

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$19,241 - US$25,655
Price realised:
€14,500
ca. US$18,600
Beschreibung:

Des sociétés politiques en général, 1790-1805 Ensemble de deux manuscrits : Un MANUSCRIT autographe de premier jet, non daté, non signé, écrit par Portalis entre 1800 et 1805 auquel est joint un manuscrit posthume augmenté de chapitres supplémentaires, écrit et dicté par son fils. LE MANUSCRIT AUTOGRAPHE, 1790-1805. Neuf cahiers écrits à l’encre brune par Jean-Etienne-Marie PORTALIS sur papier vergé. 201 pages in-4, paginées 1 à 211 [manquent 10 pages de texte], texte en colonne avec notes marginales, ratures, corrections, plusieurs passages entièrement biffés. MANUSCRIT D’UNE OEUVRE INEDITE DANS LAQUELLE PORTALIS RÉSUME SA PENSÉE SUR L’ORGANISATION POLITIQUE DE L’EMPIRE, LA SOUVERAINETE ET LES LOIS, LES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN, LES RAPPORTS ENTRE L’ETAT ET LES RELIGIONS. Ces cahiers sont conservés à l’intérieur d’une feuille in-folio pliée en deux, sur laquelle figure un texte autographe de Joseph-Marie Portalis, sorte de préface à l’ouvrage de son père. Ce texte qui explique que ce manuscrit doit faire l’objet d’une édition posthume situe sa conception dans les années 1790 (« plus de vingt ans ») et son écriture sous l’Empire. Joseph-Marie-Portalis présente ce : « grand ouvrage » de son père comme « nécessaire aux contemporains pour mieux connaitre la bonté des lois sous lesquelles ils vivent, le bonheur de la patrie et l’étendue des bienfaits du héros qui est à la fois le libérateur et le législateur des français. » « Depuis plus de vingt ans mon père avait conçu les plans d’un grand ouvrage sur les Sociétés Politiques. Les occupations de son état, les événements de la révolution, les fonctions diverses que la confiance de S.M. l’a appelé à remplir ne lui ont pas permis de les terminer. Il s’est même vu forcé de détruire une partie de son travail à cette époque désastreuse de la révolution ou la tyrannie de l’usage le plus innocent et le plus simple que l’on put faire de la raison condamnait l’intelligence des hommes à la plus parfaite immobilité, et ou le moindre signe de vie était pour le plus beau et le plus utile talent une cause certaine de mort. Dans ses instants de loisirs ou l’habitude d’un travail constant et d’une méditation continuelle lui en laissaient encore au sein des affaires publiques et des soins de l’administration, il reprit durant ces dernières années, une occupation qui avait toujours été son occupation favorite et qui lui devint bien plus chère encore par le projet qu’il forma. Inspiré par la reconnaissance et l’admiration, il résolut de consacrer désormais son temps et ses efforts à la composition d’un nouvel ouvrage dont ses travaux antérieurs ne seraient pour ainsi dire que les prolégomènes. Il s’était proposé de réduire en un seul corps de doctrine le Droit public impérial de France en rassemblant tous les documents épars qui le composent et remontant jusqu’à leur source, c’est-à-dire jusqu’à la pensée créatrice et féconde de l’auguste fondateur de l’Empire, il voulait embrasser notre système d’organisation politique dans son ensemble, dans ses résultats, dans sa génération. Il lui semblait que cet ouvrage était nécessaire aux contemporains pour mieux connaitre la bonté des lois sous lesquelles ils vivent, le bonheur de la patrie et l’étendue des bienfaits du héros qui est à la fois le libérateur et le législateur des français. »° ° A propos de la date exacte à laquelle J.-E.-M. Portalis commença à concevoir et rédiger ce traité son fils écrit dans sa Notice sur la vie de J.-E.-M. Portalis . Egron, Paris, 1820 : « A la fin du mois d’août 1790, il se retira, avec sa famille, dans une maison de campagne éloignée. Il y vécut en paix, s’occupant de l’éducation de son fils et de la composition d’un grand ouvrage sur les Sociétés Politiques, qu’il avait commencé dans ses moments de loisirs, et dont il n’existe que des fragmens. Il se vit contraindre d’en détruire une grande partie pendant qu’il était poursuivi et persécuté en 1793. » COLLATION ET EXTRAITS DE TEXTE 10 pages (122,123 ,124 et 125

Auction archive: Lot number 34
Auction:
Datum:
24 Nov 2012
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
rue Vincent Courdouan 5
13006 Marseille
France
contact@leclere-mdv.com
+33 (0)4 9150 000
+33 (0)4 91673659
Beschreibung:

Des sociétés politiques en général, 1790-1805 Ensemble de deux manuscrits : Un MANUSCRIT autographe de premier jet, non daté, non signé, écrit par Portalis entre 1800 et 1805 auquel est joint un manuscrit posthume augmenté de chapitres supplémentaires, écrit et dicté par son fils. LE MANUSCRIT AUTOGRAPHE, 1790-1805. Neuf cahiers écrits à l’encre brune par Jean-Etienne-Marie PORTALIS sur papier vergé. 201 pages in-4, paginées 1 à 211 [manquent 10 pages de texte], texte en colonne avec notes marginales, ratures, corrections, plusieurs passages entièrement biffés. MANUSCRIT D’UNE OEUVRE INEDITE DANS LAQUELLE PORTALIS RÉSUME SA PENSÉE SUR L’ORGANISATION POLITIQUE DE L’EMPIRE, LA SOUVERAINETE ET LES LOIS, LES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN, LES RAPPORTS ENTRE L’ETAT ET LES RELIGIONS. Ces cahiers sont conservés à l’intérieur d’une feuille in-folio pliée en deux, sur laquelle figure un texte autographe de Joseph-Marie Portalis, sorte de préface à l’ouvrage de son père. Ce texte qui explique que ce manuscrit doit faire l’objet d’une édition posthume situe sa conception dans les années 1790 (« plus de vingt ans ») et son écriture sous l’Empire. Joseph-Marie-Portalis présente ce : « grand ouvrage » de son père comme « nécessaire aux contemporains pour mieux connaitre la bonté des lois sous lesquelles ils vivent, le bonheur de la patrie et l’étendue des bienfaits du héros qui est à la fois le libérateur et le législateur des français. » « Depuis plus de vingt ans mon père avait conçu les plans d’un grand ouvrage sur les Sociétés Politiques. Les occupations de son état, les événements de la révolution, les fonctions diverses que la confiance de S.M. l’a appelé à remplir ne lui ont pas permis de les terminer. Il s’est même vu forcé de détruire une partie de son travail à cette époque désastreuse de la révolution ou la tyrannie de l’usage le plus innocent et le plus simple que l’on put faire de la raison condamnait l’intelligence des hommes à la plus parfaite immobilité, et ou le moindre signe de vie était pour le plus beau et le plus utile talent une cause certaine de mort. Dans ses instants de loisirs ou l’habitude d’un travail constant et d’une méditation continuelle lui en laissaient encore au sein des affaires publiques et des soins de l’administration, il reprit durant ces dernières années, une occupation qui avait toujours été son occupation favorite et qui lui devint bien plus chère encore par le projet qu’il forma. Inspiré par la reconnaissance et l’admiration, il résolut de consacrer désormais son temps et ses efforts à la composition d’un nouvel ouvrage dont ses travaux antérieurs ne seraient pour ainsi dire que les prolégomènes. Il s’était proposé de réduire en un seul corps de doctrine le Droit public impérial de France en rassemblant tous les documents épars qui le composent et remontant jusqu’à leur source, c’est-à-dire jusqu’à la pensée créatrice et féconde de l’auguste fondateur de l’Empire, il voulait embrasser notre système d’organisation politique dans son ensemble, dans ses résultats, dans sa génération. Il lui semblait que cet ouvrage était nécessaire aux contemporains pour mieux connaitre la bonté des lois sous lesquelles ils vivent, le bonheur de la patrie et l’étendue des bienfaits du héros qui est à la fois le libérateur et le législateur des français. »° ° A propos de la date exacte à laquelle J.-E.-M. Portalis commença à concevoir et rédiger ce traité son fils écrit dans sa Notice sur la vie de J.-E.-M. Portalis . Egron, Paris, 1820 : « A la fin du mois d’août 1790, il se retira, avec sa famille, dans une maison de campagne éloignée. Il y vécut en paix, s’occupant de l’éducation de son fils et de la composition d’un grand ouvrage sur les Sociétés Politiques, qu’il avait commencé dans ses moments de loisirs, et dont il n’existe que des fragmens. Il se vit contraindre d’en détruire une grande partie pendant qu’il était poursuivi et persécuté en 1793. » COLLATION ET EXTRAITS DE TEXTE 10 pages (122,123 ,124 et 125

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Datum:
24 Nov 2012
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