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Auction archive: Lot number 13

Rare table de salon marquetée à toutes

Estimate
€20,000 - €30,000
ca. US$21,145 - US$31,718
Price realised:
€20,000
ca. US$21,145
Auction archive: Lot number 13

Rare table de salon marquetée à toutes

Estimate
€20,000 - €30,000
ca. US$21,145 - US$31,718
Price realised:
€20,000
ca. US$21,145
Beschreibung:

Rare table de salon marquetée à toutes faces, le plateau à réserves à grecques ou en cartouche contenant au centre un paysage d'architectures de ruines à l'antique ; les réserves latérales aux attributs de la Chasse ou de l'Amour se détachant sur des fonds de bois tabac ; l'entourage en frisage de bois de rose. Les ceintures à paysages en perspective animées d'architectures dans un environnement arboré et présentant des rivières. De forme rectangulaire, le plateau se développe à glissière dégageant le large tiroir comportant deux casiers marquetés d'urnes encadrant un plateau mobile regainé de cuir havane à vignettes dorées. Le plateau à ceinture de bronze doré et les pieds légèrement cambrés se terminant par des sabots feuillagés. Estampille de Ph. Pasquier. Époque Transition Louis XV-Louis XVI (restaurations d'usage). Philippe Pasquier, ébéniste reçu maître en 1760. H. 79 cm - L. 71 cm - P. 40 cm Provenance : Collection de Monsieur D. Bibliographie : P. Kjellberg, Le mobilier français de XVIIIe siècle, Dictionnaire des ébénistes et des menuisiers, Les Éditions de l'Amateur, notre table reproduite p. 680. Ce type de table mécanique dite « à deux fins » dont le plateau coulisse permettant de découvrir pupitre et compartiments nécessaires à l'écriture, mais également à la toilette, semble avoir été mise au point à Paris vers le milieu du XVIIIe siècle par le beau-frère de Roger Vandercruse, Jean-François Oeben (1721-1763). En effet, l'on connaît de ce dernier un certain nombre de tables de ce modèle avec des mécanismes plus ou moins perfectionnés et des décors marquetés souvent particulièrement travaillés ; parmi les exemplaires connus citons particulièrement un premier anciennement dans la collection Didier Aaron et un second conservé au Musée Calouste Gulbenkian à Lisbonne ; les deux respectivement illustrés dans R. Stratmann-Döhler, Jean-François Oeben 1721-1763, Les éditions de l'Amateur, Paris, 2002, p.95 et 133. Le modèle que nous présentons porte lui l'estampille de Philippe Pasquier, brillant marqueteur qui portait le titre d'Ebéniste du Prince de Condé. Après son accession à la maîtrise, le 23 juillet 1760, Philippe Pasquier installe son atelier rue Boucherat, puis rue des Fossoyeurs-Saint-Sulpice, actuelle rue Servandoni, et se compose une clientèle composée notamment du Prince de Condé, ainsi que de la comtesse du Barry pour laquelle l'ébéniste aurait également travaillé. Pasquier privilégie les marqueteries géométriques, de trophées et de paysages, et réalise également des meubles plus sobres telle une commode en placage d'ébène et d'if qui se trouvait anciennement dans la collection Charles de Beistegui au Palais Labia à Venise, ou orné d'un décor rarissime tel un secrétaire peint de fleurs et de figures allégoriques cité par le comte de Salverte. Après son décès, en 1783, sa veuve continue l'activité de l'atelier jusqu'à la Révolution. Enfin, mentionnons particulièrement qu'un meuble de l'ébéniste est conservé dans la collection Kress au Metropolitan Museum à New York. La composition volontairement épurée de la table que nous proposons est destinée à mettre en valeur son riche décor marqueté particulièrement élaboré qui s'inspire plus ou moins directement de planches gravées tirées du Cinquième Livre des trophées de Jean-Charles Delafosse (1734-1789). Cette même marqueterie se retrouve avec certaines variantes sur quelques autres rares tables, dont une estampillée Dautriche, qui se trouvait anciennement dans la collection de Claude Cartier (vente Sotheby's, Monaco, le 25 novembre 1979, lot 143), ainsi que sur une seconde anonyme qui est conservée dans les collections Rothschild à Waddesdon Manor (voir G. de Bellaigue. The James A. de Rothschild Collection at Waddesdon Manor, Furniture, Clocks and gilt bronzes, Fribourg, 1974, Vol. II, n°102, p.498-503). Enfin, relevons particulièrement que deux autres tables présentant des plateaux marquetés identiques sont répertoriées : la première appartient aux collections du

Auction archive: Lot number 13
Auction:
Datum:
20 Oct 2023
Auction house:
Oger - Blanchet
22 rue Drouot
75009 Paris
France
contact@ogerblanchet.fr
+33 (0)1 42469695
+33 (0)1 45231632
Beschreibung:

Rare table de salon marquetée à toutes faces, le plateau à réserves à grecques ou en cartouche contenant au centre un paysage d'architectures de ruines à l'antique ; les réserves latérales aux attributs de la Chasse ou de l'Amour se détachant sur des fonds de bois tabac ; l'entourage en frisage de bois de rose. Les ceintures à paysages en perspective animées d'architectures dans un environnement arboré et présentant des rivières. De forme rectangulaire, le plateau se développe à glissière dégageant le large tiroir comportant deux casiers marquetés d'urnes encadrant un plateau mobile regainé de cuir havane à vignettes dorées. Le plateau à ceinture de bronze doré et les pieds légèrement cambrés se terminant par des sabots feuillagés. Estampille de Ph. Pasquier. Époque Transition Louis XV-Louis XVI (restaurations d'usage). Philippe Pasquier, ébéniste reçu maître en 1760. H. 79 cm - L. 71 cm - P. 40 cm Provenance : Collection de Monsieur D. Bibliographie : P. Kjellberg, Le mobilier français de XVIIIe siècle, Dictionnaire des ébénistes et des menuisiers, Les Éditions de l'Amateur, notre table reproduite p. 680. Ce type de table mécanique dite « à deux fins » dont le plateau coulisse permettant de découvrir pupitre et compartiments nécessaires à l'écriture, mais également à la toilette, semble avoir été mise au point à Paris vers le milieu du XVIIIe siècle par le beau-frère de Roger Vandercruse, Jean-François Oeben (1721-1763). En effet, l'on connaît de ce dernier un certain nombre de tables de ce modèle avec des mécanismes plus ou moins perfectionnés et des décors marquetés souvent particulièrement travaillés ; parmi les exemplaires connus citons particulièrement un premier anciennement dans la collection Didier Aaron et un second conservé au Musée Calouste Gulbenkian à Lisbonne ; les deux respectivement illustrés dans R. Stratmann-Döhler, Jean-François Oeben 1721-1763, Les éditions de l'Amateur, Paris, 2002, p.95 et 133. Le modèle que nous présentons porte lui l'estampille de Philippe Pasquier, brillant marqueteur qui portait le titre d'Ebéniste du Prince de Condé. Après son accession à la maîtrise, le 23 juillet 1760, Philippe Pasquier installe son atelier rue Boucherat, puis rue des Fossoyeurs-Saint-Sulpice, actuelle rue Servandoni, et se compose une clientèle composée notamment du Prince de Condé, ainsi que de la comtesse du Barry pour laquelle l'ébéniste aurait également travaillé. Pasquier privilégie les marqueteries géométriques, de trophées et de paysages, et réalise également des meubles plus sobres telle une commode en placage d'ébène et d'if qui se trouvait anciennement dans la collection Charles de Beistegui au Palais Labia à Venise, ou orné d'un décor rarissime tel un secrétaire peint de fleurs et de figures allégoriques cité par le comte de Salverte. Après son décès, en 1783, sa veuve continue l'activité de l'atelier jusqu'à la Révolution. Enfin, mentionnons particulièrement qu'un meuble de l'ébéniste est conservé dans la collection Kress au Metropolitan Museum à New York. La composition volontairement épurée de la table que nous proposons est destinée à mettre en valeur son riche décor marqueté particulièrement élaboré qui s'inspire plus ou moins directement de planches gravées tirées du Cinquième Livre des trophées de Jean-Charles Delafosse (1734-1789). Cette même marqueterie se retrouve avec certaines variantes sur quelques autres rares tables, dont une estampillée Dautriche, qui se trouvait anciennement dans la collection de Claude Cartier (vente Sotheby's, Monaco, le 25 novembre 1979, lot 143), ainsi que sur une seconde anonyme qui est conservée dans les collections Rothschild à Waddesdon Manor (voir G. de Bellaigue. The James A. de Rothschild Collection at Waddesdon Manor, Furniture, Clocks and gilt bronzes, Fribourg, 1974, Vol. II, n°102, p.498-503). Enfin, relevons particulièrement que deux autres tables présentant des plateaux marquetés identiques sont répertoriées : la première appartient aux collections du

Auction archive: Lot number 13
Auction:
Datum:
20 Oct 2023
Auction house:
Oger - Blanchet
22 rue Drouot
75009 Paris
France
contact@ogerblanchet.fr
+33 (0)1 42469695
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